Notre pays aura le mérite de réfléchir sur la formation d’une force militaire commune au sein du G5 Sahel. La clairvoyance d’IBK est reconnue avec la généralisation des attaques terroristes à répétition qui ont lieu dans les pays du Sahel ces derniers temps. Du coup, des voix s’élèvent pour demander l’accélération du processus.
«Personne ne peut prévenir le terrorisme, mais on peut prendre des précautions pour parer à toute éventualité», disait ainsi le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Salif Traoré, lors d’un débat sur la sécurité à la Maison de la Presse, quelques jours seulement après l’attaque terroriste de Radisson Blu.
Eh bien, l’histoire est en train de donner raison à cet officier émérite qui gère avec dévouement le stratégique département de la sécurité. Même si, pour le moment, il n’est pas parvenu à mettre un terme aux attaques terroristes à répétition dont sont victimes les forces armées et de sécurité, le Général Salif Traoré aura le mérite de mettre en place des initiatives salutaires visant à lutter de façon efficace contre le terrorisme. Pour preuve, la mise sur orbite des Forces armées et de Sécurité anti terroristes (FORSAT) spécialisées dans la prévention et la traque des terroristes qui écument en plusieurs endroits du monde. Aucun pays du monde, si grand, n’a été épargné par ces forces du mal qui sapent les efforts de développement des dirigeants des pays victimes.
Dans la lutte contre le terrorisme, la clairvoyance d’IBK est à saluer. Lors de la réunion des Chefs d’Etat des pays du Sahel qu’a abrité Bamako, le Président de la République a demandé la mise en place d’une force commune au compte des pays membres du G5.
Aujourd’hui, l’Histoire lui a donné raison sur la nécessité de mise en place cette force. Les attaques terroristes survenues au Burkina Faso contre des commissariats de Police à Ouaga et l’assassinat d’un Enseignant dans une localité burkinabé proche du Mali par des assaillants réclamant l’enseignement islamique à l’école, et, récemment, au Niger avec l’assassinat de 5 Gendarmes par des inconnus relancent la question de terrorisme. La Côte-d’Ivoire voisine a également connu ces attaques terroristes. Ces attaques sont faites au nez et à la barbe des forces armées et de sécurité qui contrôlent leurs territoires respectifs.
Ainsi, tous ceux qui pensent que notre pays est le maillon faible de l’entrée des terroristes doivent se détromper. Le terrorisme n’a pas de frontières, ni de moments propices. Il frappe partout et à tout moment. La solution réside dans la conjugaison des efforts pour le contrecarrer. C’est à ce prix que nous pourrons gagner le combat contre cette force du mal. Le Chef de l’Etat aura le mérite de demander la formation d’une force militaire du G5 Sahel.
Ambaba de Dissongo