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Aéroport de Bamako-Senou : Un gendarme dealer !
Publié le vendredi 10 mars 2017  |  La Sirène
visite
© aBamako.com par A S
visite du Président Ibrahim Boubacar Keita à l`aéroport Modibo KEITA de Bamako
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a effectué une visite à l`aéroport Modibo KEITA de Bamako le 5 Novembre 2016.
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Il y a quelques semaines, une rocambolesque affaire de stupéfiants serait déroulée à l’aéroport de Bamako Sénou impliquant, selon nos sources, un gendarme dont les initiales seraient MHT. Le Mali est-il réellement devenu un pays de transit ou de consommation à grande échelle de la drogue ?
Notre pays est-il devenu un véritable foutoir ? Cette question mérite d’être posée quand on sait que ces dernières années le nom du Mali a été plusieurs fois cité à travers le monde à cause d’événements malheureux dont certains qui se déroulent encore sont relatés quotidiennement par la presse nationale et internationale. Ainsi, après l’avion transportant de la cocaïne qui aurait atterri au nord de notre pays, pendant la présidence d’ATT, récemment c’est l’aéroport de Bamako Sénou qui se fait parler de lui suite à une autre affaire de drogue.
Selon une source digne de foi, un puissant réseau qui tentait d’expédier des stupéfiants vers le Maghreb et l’Europe aurait été démasqué grâce à la vigilance de certains travailleurs. Ces derniers ont-ils osé dénoncer ce micmac parce qu’ils n’ont pas eu leur part du gâteau ? L’ont-ils fait par le souci de respecter le sacré principe qui consiste pour les fonctionnaires à rendre de bons et loyaux services à l’Etat en échange de leur salaire ? Rien n’est sûr !
La seule certitude qui demeure c’est le nom d’un gendarme aux initiales MHT soupçonné d’être le cerveau de ce réseau. Contribuant à dissimuler et à introduire des substances psychotropes interdites à bord d’un appareil, il aurait été pris la main dans le sac par ses collègues. Cependant, sa hiérarchie qui le couvre pour des intérêts mutuels l’aurait mis quelque part à l’abri des yeux. Pourtant, en la matière, il existe bien des procédures normales pour rechercher et retrouver MHT afin qu’il réponde de ses actes devant une juridiction compétente.
Comment des gens de bas caractère se pavanent-ils avec nos tenues ? Éprouvent-ils du plaisir à souiller l’image de notre pays en se tablant sur l’impunité ? Les candidats au recrutement font-ils au préalable l’objet d’une enquête de moralité ? On ne sait plus à quel saint se vouer lorsqu’un policier est impliqué dans le vol des motos dans l’enceinte même du groupement mobile de sécurité (GMS) et qu’un garde se fait aussi embobiner dans le braquage d’une banque dont il avait la lourde responsabilité d’assurer la sécurité.
Enfin, une autre source indique que la drogue est soigneusement cachée à l’intérieur des objets d’art et des instruments musicaux pour être transportée à bord des vols à destination du Maghreb et de l’Europe. Est-on en train maintenant de couler les saisies record faites par la douane malienne à grand renfort médiatique ? Surtout que personne n’est aujourd’hui en mesure de dire l’usage fait de ladite quantité.
C’est dire que le trafic des substances interdites a de beaux jours devant elle dans notre pays tant les implications sont complexes et variées. Car, il permettrait à des gens très hauts placés (comme le gendarme MHT) de mener la belle vie et d’inscrire leur progéniture dans des écoles citées comme référence tandis que les petits délinquants de la rue croupissent en prison souvent pour des vétilles. A quand la fin de ce phénomène ?
Affaire à suivre
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