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Paix et Sécurité au Mali : La société civile fait le point sur sa contribution.
Publié le mardi 14 mars 2017  |  aBamako.com
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse conjointe CONASCIPAL-SIPRI
Bamako, le 11 mars 2017 au Grand Hôtel. Au terme de leur forum national sur la paix et la sécurité au Mali, la Coalition Nationale de la Société civile pour la Paix et la lutte contre les Armes Légères (CONASCIPAL) et son partenaire de l`Institut international de Recherche pour la Paix de Stockolm (SIPRI) ont animé une conférence de presse.
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‘’Construire une paix durable au Mali : Contributions de la société civile aux politiques de sécurité des populations’’ telle est l’appellation du projet objet d’un forum tenu le samedi 11 mars par les organisations de la société civile malienne réunies sous la bannière de la Coalition Nationale de la Société Civile pour la Paix et la lutte contre la Prolifération des Armes Légères (CONASCIPAL). Elles entendent ainsi ne pas rester en marge des efforts de paix et de sécurité que font les décideurs politiques de notre pays.

A la faveur de ce forum national qui s’est déroulé au Grand Hôtel de Bamako, la CONASCIPAL, en partenariat avec le SIPRI (L’Institut International de Recherche pour la Paix de Stockolm), a procédé à la présentation des conclusions préliminaires de sa recherche entreprise sur le terrain depuis octobre 2016. La cérémonie d’ouverture a été présidée par l’ancien premier ministre Ousmane Issoufi MAIGA sous les yeux bienveillants du ministre de la Sécurité et de la Protection civile M. Salif Traoré.

Financé par la coopération suédoise, ce projet d’une durée de trois ans (2016-2018) est censé accoucher d’un ‘’Livre Blanc’’ de la société civile pour la paix et la sécurité au Mali. Considéré donc comme la seconde phase du projet après la première consacrée à l’établissement du réseau des Groupes de Suivi pour la Paix et la Sécurité qui ont consulté 2000 personnes par focus groups dans 36 communes du Mali, ce forum a servi d’occasion pour le rapport du travail jusqu’ici abattu.


Mme Eva Emnéus, l’ambassadrice de la Suède au Mali, M. Gregory Chauzal, le chef de projet SIPRI, M. Bamoussa TOURE et Mme Djibrilla Maiga respectivement le président et la directrice exécutive de la CONASCIPAL ainsi que les autorités présentes à la rencontre, ont eu droit dans un premier temps à la projection d’un film de 10 minutes sur le projet « Construire une paix durable au Mali. » Ensuite dans la présentation du rapport, laquelle présentation a été faite par la CONASCIPAL et le SIPRI, l’exemple de deux communes notamment Kalaban Koro et Niono a été mis en exergue en matière de leurs perceptions et expériences des défis de sécurité.

Un zoom particulier a été également fait sur le processus du Livre Blanc de la société civile pour la paix et la sécurité au Mali, un Livre Blanc dont la commission est présidée par l’ancien premier ministre Mme Cissé Mariam Kaïdama SIDIBE. La parution de ce livre, selon son présentateur, est prévu pour janvier 2018. Il sera le fruit de la recherche sur la sécurité et les réponses adaptées portant sur tout le territoire du Mali. Cette recherche va allier les perceptions des populations sur la sécurité, une approche scientifique, et documentant les actions de la société civile du Mali. Il s’agira d’une recherche inclusive dira le présentateur, puisque les différentes couches de la population notamment les femmes, les jeunes et les autorités morales y seront représentées.

Il est à signaler que le forum du jour s’est achevé par une conférence de presse au cours de laquelle la directrice exécutive de la CONASCIPAL et le chef de projet SIPRI se sont prêtés aux questions des journalistes. Au sujet d’éventuelles difficultés rencontrées par le projet sur le terrain, M. Gregory Chauzal dira qu’elles sont essentiellement liées à l’inaccessibilité de certains théâtres d’opération. « Certaines routes sont impraticables surtout en période d’hivernage, ce qui complique énormément le travail de nos agents sur le terrain » a expliqué M. Chauzal. Interrogée sur les critères de choix des 36 communes qui font l’objet des enquêtes, Mme Djibrilla MAIGA a estimé que la CONASCIPAL a tenu compte des zones ayant connu de conflits surtout

André SEGBEDJI/abamako.com
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