Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président du Mali, Chef Suprême des Armées et Grand Maître des Ordres Nationaux du Mali, a solennellement participé à ses funérailles nationales sur la place d’Armes du 34ème Bataillon du Génie Militaire.
Dans la nuit du Jeudi au Vendredi, 10 Mars 2017 s’est éteinte une lumière. Les lampions ont cessé de briller pour la famille militaire malienne et africaine.
Le Général de Division, Kafougouna Koné, natif de Fourou, a rejoint le royaume des Cieux. L’émotion était grande, ce dimanche dans la matinée au Camp du génie militaire où ont lieu ses cérémonies funérailles présidées par le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, visiblement tout ému.
” Brave parmi, parmi des braves ! Général Kafougouna KONÉ, vous avez mérité qu’en ce jour, nous venions au nom de la République, vous rendre le dernier et solennel hommage du mérite République reconnu par la Patrie malienne ! Dors en Paix, vaillant guerrier de Sikasso, honneur de la Patrie” a écrit Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, dans le livre de condoléances qu’il a signé en l’honneur du cher disparu, Général de Division Kafougouna KONÉ.
A son arrivée sur la ”Place d’Armes” du 34 ième Bataillon du Génie Militaire, le Président de la République a été accueilli par le Premier Ministre Modibo Kéïta, Chef du Gouvernement accompagné par le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Abdoulaye Idrissa Maïga, du Chef d’Etat-major Général des Armées Général Didier Dacko et du Représentant de la Famille KONÉ.
« Un Général ne meurt pas mais il part » a dit le Chef de l’Etat à son frère. Décoré à titre posthume à la ‘’Médaille de Grand-Croix’’, le top des grades décoratifs au Mali, avant celui réservé uniquement aux Chefs d’Etat pour devoir rendu à la Nation, Kafougouna Koné n’était pas seulement un militaire mais il fut tout le temps un soldat.
Avec cette disparition du Général Kafougouna KONÉ à 73 ans, c’est une autre Stèle qui s’ajoute ainsi aux anciennes durant ces derniers moments dans le rang de l’Armée malienne. Le Général qui aimait à dire : « Qu’il n’y a de décadence, disons de désespoir, que si on ne pose plus la question de savoir, qu’allons-nous faire, mais qu’allons-nous devenir ? » repose désormais au cimetière de Niamakoro.