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Grève illimitée des agents de santé : Les patients souffrent le martyre
Publié le lundi 13 mars 2017  |  Le Sursaut
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Depuis le jeudi 9 mars à 7h30, la coalition du Syndicat National de la Santé, de l’Action Sociale et de la Promotion de la Famille (SNS-AS-PF) et de la Fédération des Syndicats de la Santé et de l’Action Sociale (FESYSAM) ont entamé une grève illimitée. Cette grève fait suite à l’insatisfaction des doléances d’un préavis comportant huit points de revendication qu’ils avaient déposés, le 15 février, sur la table du gouvernement.
Le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) et de la Fédération des syndicats de la santé et de l’action sociale (FESYSAM) sont en grève illimitée, depuis le jeudi 9 mars. Et cela, après un préavis déposé le 15 février dernier pour des doléances non satisfaites par le Gouvernement.
Pour rappel, les mêmes syndicats avaient déjà observé cinq jours de grève à la suite d’un préavis déposé les 31 août et 26 septembre 2016. Lesquels ont été suivis d’un autre préavis de grève illimitée le 24 octobre 2016, contraignant le gouvernement à ouvrir un dialogue àl’issue duquel les parties (gouvernement et syndicats) ont trouvé un consensus sur 8 des 9 points de revendication dont : l’augmentation substantielle des primes de fonction spéciale et de garde, l’octroi d’une prime de monture aux travailleurs socio-sanitaires et de la promotion de la famille, l’intégration des émoluments des bi-appartement dans le salaire, le maintien et l’extension des ristournes à toutes les structures génératrices de ressources, la prise à 100% des soins médicaux des travailleurs socio-sanitaires assujettis à l’assurance maladie obligatoire, l’intégration dans la fonction publique des contractuels payés sur fonds propre et sur fonds PPTE, le paiement des primes de garde des agents de santé chargés du contrôle sanitaire de la maladie à virus EBOLA, l’abrogation de la décision de mutation abusive des syndicalistes en cours de mandat.
Et les commissions devraient rendre leur conclusion 21 jours après l’accord. Une date butoir qui selon les représentants des deux syndicats de santé, n’a pas été respectée par le gouvernement. Les travaux de conciliation qui avaient repris le jeudi 03 mars 2017 se sont soldés par un échec. D’où la reprise de la grève illimitée depuis le jeudi 9 mars dernier.
Pour les représentants des syndicats, il n’y a plus rien à négocier si ce n’est l’application des 8 points de revendication autour desquels un consensus avait été trouvé avec le Gouvernement.
D’après nos constats sur le terrain le mot d’ordre de grève a été suivi par le personnel médical. A l’hôpital Gabriel Touré où nous nous sommes rendus, les patients sont confrontés à d’énormes difficultés. Et ce, malgré le service minimum assuré pour traiter les cas d’urgence.
« Quand les patients arrivent et prennent le ticket à la caisse pour une consultation, ils s’énervent lorsque l’équipe de garde leur fait savoir que le personnel médical est en grève. Or le ticket livré n’est pas remboursable » nous a confié M. Mama Boubacar Bamani, secrétaire aux revendications du comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré qui précise que les agents de la caisse ne peuvent pas non plus refuser de donner les tickets aux patients parce qu’ils ne savent pas si un cas est urgent ou pas.
Selon nos sources, à partir de ce lundi, les grévistes entendent passer au stade suprême. Et ce, en mettant fin au service minimum. Que Dieu nous en épargne des conséquences d’une telle mesure.
Par Jean Joseph Konaté (stagiaire)
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