Le porte-parole du Comité national de défense des droits des chômeurs, Tahar Belabès, est formel. Des jeunes du Sud algérien sont récemment partis combattre au Mali.
La colère, le chômage et la détresse les aurait poussé au Djihad. Tahar Belabès, le porte-parole du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC), en est convaincu. De jeunes Algériens partiraient combattre au Nord-Mali. « Je connais des personnes, de Ouargla et d’autres régions du Sud, qui sont parties au Mali, après le déclenchement de la guerre, pour participer aux combats », a-t-il affirmé au quotidien électronique Tout Sur l’Algérie.
Révoltés contre le pouvoir algérien, les jeunes du Sud, en proie à des difficultés sociales, exprimeraient leur colère en rejoignant les groupes armés et de contrebande au Mali selon le porte-parole du CNDDC.
Un avis que ne partagent pas certains députés du Sud, à l’instar d’Ali Hamel, député du FLN pour la wilaya (région) d’Adrar. « A ma connaissance, il n’y a pas de jeunes d’Adrar qui soient partis combattre au Mali. Pour les autres wilayas, je ne sais pas ». Député du FLN pour la wilaya de Tamanrasset, Mohamed Guemama estime que « cette information n’est pas fondée ». Il met un point d’honneur sur les « liens familiaux » qu’entretiennent les Algériens du Sud « avec les Touareg du Mali, du Niger, de la Mauritanie et de la Libye », mais « un Algérien reste un Algérien, et un étranger reste un étranger », s’insurge-t-il.... suite de l'article sur Afrik.com