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Centre du Mali : Les violences intercommunautaires font des milliers de déplacés
Publié le mardi 14 mars 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad
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Dans un rapport publié la semaine dernière, une mission inter agences dont le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) alerte sur la situation de plus de 9000 déplacés dans le Centre du Mali après les violences survenues en début février.
“Par crainte des représailles, plus de 9112 personnes ont quitté le village de Diawalibougou situé à 7 km de Macina, des hameaux de Toguere Were et Niana Peulh”, selon des données du Displacement Tracking Matrix (DTM) cité dans le rapport.
Le 11 février, l’assassinat d’un boutiquier a suscité la vengeance des chasseurs traditionnels “Donzos” contre la communauté peuhle. Le bilan officiel évoque 21 morts et 18 blessés. Selon toujours le rapport de cette mission d’inter agences composée de l’Ocha, le Pam et des ONG Care et Asdap, la plupart des déplacés ont préféré rejoindre le cercle de Niono dont elles seraient originaires.
“De nombreuses autres personnes ont traversé le fleuve pour s’installer à Diafarabé située à 45 km de Ténenkou, et dont le nombre est estimé pour le moment à 275 personnes”, estiment ces organisations citant le rapport d’évaluation rapide effectuée par International Rescue Committee et MSF-France.
Face à la situation, une prise en charge immédiate de certains besoins humanitaires s’impose. Il s’agit notamment du déplacement massif d’enfants scolarisés, du traumatisme parmi les personnes déplacées, du manque de vaccins dans le cercle de Niono. Ou encore la réduction de l’accès humanitaire suite à l’interdiction de la circulation des motos, une mesure mise en place par les autorités dans le cadre de la lutte anti-terroriste.
La tension serait encore persistante dans le cercle de Macina, selon des sources concordantes contactées par Sahelien.com. Même si Békaye Samaké, le maire du cercle de Macina relativise : “Le service du développement social et de l’économie solidaire a recensé aussi les déplacés. Son résultat, dont j’ai reçu le document, évoque le déplacement de 2 260 personnes”. Il ajoute : “La situation est relativement calme. Certains ont même commencé à revenir”.
Avec Sahélien
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