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61è session de la Commission de la condition de la femme : LE Plaidoyer de MME Sangare Oumou BA
Publié le mardi 14 mars 2017  |  L’Essor
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© aBamako.com par FS
La CNDH lance la 5è édition de la semaine des Droits de l’Homme
La salle de conférence de la la Faculté de Droit Privé de Bamako a abrité le Mardi 6 Décembre 2016, la Cérémonie de lancement officiel de la 5è édition de la semaine des Droits de l’Homme. Photo: Mme Sangaré Oumou Bah
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Le chef du département profitera de la tribune des Nations unies pour expliquer les avancées dans l’autonomisation de la femme sans occulter les défis qui restent à relever

Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba a pris part hier au siège de l’ONU à New York à la cérémonie d’ouverture des travaux de la 61è session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies. Cette session était placée sous le thème : « autonomisation économique des femmes dans un monde de travail en pleine évolution ».

C’est aujourd’hui que Mme Sangaré Oumou Ba plaidera la cause des femmes maliennes à cette importante session. L’autonomisation économique des femmes passe aussi par l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Cependant, la fracture numérique entre les genres constitue un problème majeur dans l’expression des potentiels des femmes. Cette fracture s’explique par plusieurs facteurs à savoir, le faible niveau d’instruction de la femme, son statut socio-économique et les barrières législatives et règlementaires du pays. Cette situation est accentuée par les avancées technologiques qui ont beaucoup révolutionné le monde du travail et de l’emploi surtout avec l’avènement de l’ordinateur et l’Internet, creusant davantage l’écart entre les deux sexes en matière du travail et d’emploi.

Mme Sangaré Oumou Ba expliquera comment les technologies de l’information et de la communication et de l’innovation peuvent booster l’autonomisation économique de la femme. Elle mettra ainsi en exergue la prise en compte de la dimension genre dans les politiques, programmes et stratégies touchant les TIC. Elle fera, tour à tour, référence aux documents de politique nationale de la recherche scientifique et de l’innovation, à l’économie numérique et au Mali numérique 2020 qui, tous, intègrent le genre dans leurs objectifs.

Mme Sangaré Oumou Ba soulignera la longueur d’avance que le Mali a engrangée sur certains pays, en évoquant l’accès des femmes aux instances de prise de décisions. Elle citera à cet égard la loi n° 2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.

Ce qui a permis lors des dernières élections communales de novembre dernier d’atteindre un niveau de 2 830 femmes élues contre 927 en 2009. Elle évoquera aussi le Projet d’émergence des compétences féminines (PRECOFEM) avec comme objectif de contribuer à l’autonomisation des femmes.

En matière de formation et de sensibilisation des femmes et des filles sur l’opportunité de développement économique qu’offrent les TIC et leur appropriation, l’Organisation panafricaine de la femme (OPF) a posé des actes concrets comme le prix d’encouragement aux meilleures filles scientifiques du DEF et du BAC de l’année scolaire 2013-2014 à l’échelle du pays. Ce prix comprend des matériels didactiques et informatiques.

L’organisation a aussi créé un centre socio-éducatif composé d’une salle informatique, d’une bibliothèque et d’une salle de conférence, assuré la formation d’une cinquantaine de femmes politiques leaders sur « femmes et élections » sur la loi électorale, la charte des partis politiques, genre et développement et la loi instituant des mesures pour promouvoir le genre dans les fonctions nominatives et électives.

Mme Sangaré Oumou Ba soulignera les nombreuses actions entreprises par son département en matière d’éducation. Sans passer sous silence le fait que les femmes qui ont accès aux TIC ne constituent malheureusement qu’une minorité urbaine et instruite.

CCOM/MPFEF
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