2017, on dirait l'année où on sort tous les problèmes du pays : le corps social est en mouvement, la grève illimitée des magistrats fait suite à celle entamée le 9 mars par les syndicats de la santé ; les partis politiques de l'opposition parlementaire et extra-parlementaire, les terroristes nationaux et transnationaux, les mouvements armés signataires et non signataires de l'accord pour la paix et la réconciliation, les dissidences au sein des mouvements armés signataires ; des régions qui revendiquent leur opérationnalisation ; la dissolution de la fédération de football par le ministre des Sports ; une révision constitutionnelle avec la charte du mandé dans le préambule pendant que l'Azawad est contesté ; conférence d'entente nationale devant sonder les causes profondes de la crise en s'occupant principalement de l'Azawad ; l'opérationnalisation de l'Office central de lutte contre l'enrichissement illicite en fin de mandat politique (espérant que l'Office s'intéressera aux vrais cas d'enrichissement).
La semaine passée a enregistré deux décès et non des moindres, celui du général Kafougouna Koné, l’un des rares braves soldats du pays, et le grand Monsieur de Tombouctou Albakaye Kounta, l’homme qui a touché à tout, écrivain, poète, promoteur d’agence immobilier, etc.