Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

BOUBACAR Baba Diarra de la FEMAFOOT : Fin de parcours du ‘’ Djihadiste ‘’ du football malien
Publié le mercredi 15 mars 2017  |  La Mutation
Le
© aBamako.com par FS
Le président de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Baba Diarra fait le point de son voyage à la FIFA
Le président de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT), Boubacar Baba Diarra a fait le point de son voyage à la FIFA au cours d`un point de presse le Vendredi 4 Novembre 2016. Photo: Boubacar Baba DIARRA
Comment


Division, mésentente, médisance, mensonge, calomnie, corruption, malversations, surfacturations, corruption, manipulation, haine inouïe, trahison, coups bas, pressions, népotisme, gabegie, entêtement, voilà autant de maux qui ont miné le règne du président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra et non moins Inspecteur Général de Police du 08 octobre 2013 au 08 mars 2017.
Face à la persistance de la crise au sein du football et de ses répercussions négatives et dévastatrices sur les résultats de nos différentes sélections nationales dans les compétitions internationales de 2017, le Gouvernement malien, à travers le ministère des sports, n’avait d’autre alternative que de dissoudre le Comité exécutif de la fédération malienne de football dirigé par Boubacar Baba Diarra le 8 mars dernier. Une décision qui sonne la fin de parcours du ‘’ Djihadiste du football malien’’ pour le retour de la paix au sein du football malien.
En effet depuis le 10 janvier 2015, l’atmosphère autour du football malien ne faisait que de se dégrader tous les jours à cause des divergences profondes entre les protagonistes du football. Malgré plusieurs médiations pour désamorcer la crise, le fossé est resté profond et pire l’et pire l’avenir du football malien s’assombrissait en témoigne les contreperformances du Stade malien de Bamako et du Réal en ligue des champions africains de clubs des Seniors aux phases finales des CAN 2015 et 2017, des Juniors à la phase finale de la CAN 2017.
Genèse de la crise
Tout est parti lors d’une réunion au siège de la fédération malienne de football entre le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra et les présidents des clubs de première division le 20 novembre 2014 au sujet des doléances exprimées par les responsables de ces dits clubs pour la saison sportive 2014-2015. En effet les responsables des clubs de première division avaient réclamé 30 millions de francs CFA à défaut 25 millions de francs CFA. Au lieu de chercher à discuter pour mieux se comprendre et à la stupéfaction générale des responsables des clubs, Boubacar Baba Diarra n’aurait eu d’autres mots que de dire que les comptes de la fédération malienne de football sont au rouge.
Pour faire dormir débout les responsables des clubs, il aurait déclaré qu’il était obligé de faire un découvert d’un montant de 300 millions de francs CFA auprès d’une banque de la place pour faire face aux dépenses de la fédération et cela en une année de présidence(8 octobre 2013-20 novembre 2014). Pourtant plus de 60 millions de francs CFA avaient été légués par son prédécesseur, Feu Hammadoun Kolado Cissé le 12 octobre 2013 sans oublier les 88 millions issus des ristournes du CHAN 2014.
Ce qui a mis le feu aux poudres et du coup certains responsables de clubs ont exigé des explications. « On sait que Boubacar Baba Diarra est officier supérieur de la police, on sait aussi qu’il fut directeur à Selingué , directeur adjoint au service matériel et bâtiment au camp de Kati, DAF au ministère de la défense et des anciens combattants, chef de cabinet au ministère de Kafouna Koné pendant plus de 10 ans, président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako, superviseur général de la filière gouvernementale du Hadj pendant plus de 10 ans, mais il doit comprendre qu’il ne peut pas nous apprendre comment gérer de l’argent.
Qu’il nous prenne pas comme des gamins » avait déclaré un des responsables très agacé. Mais certains responsables ont décidé d’aller jusqu’au bout à commencer par le président du CS Duguwolofila, Gaoussou dit M’Pa Sylla imité par les ligues de football de Ségou et de Bamako. Dans la lettre adressée au secrétaire général de la fédération malienne de football, le président Sylla demande la révocation du président de la fédération pour six raisons lors de l’assemblée générale prévue le 10 janvier 2015 et cela conformément à l’article 53 des statuts de la fédération malienne de football.
Pour Pa Sylla, depuis l’élection de Baba Diarra le 8 Octobre 2013, on assiste à des violations multiples des statuts de la fédération à savoir le remembrement du bureau élu à Mopti, 15 jours seulement après l’assemblée générale (remplacement de 9 membres élus avant leurs démissions) ; la non-convocation de l’assemblée générale ordinaire dans les délais statutaires conformément aux articles 30.1 et 104.1 ; la violation de la composition du cabinet du président du président(article 6 des règlements d’application des statuts) ; la création illégale de commission ad-hoc en violation de l’article 27 du règlement d’application des statuts ; le limogeage abusif du président de la commission centrale des recours en violation de l’article 30 des règlements d’application des statuts.
La mauvaise gestion des fonds de la fédération malienne de football ayant entrainé un conflit entre le président du comité exécutif et le président de la commission des finances qui a entrainé la suspension illégale de ce dernier en foulant au pied l’article 53 des statuts ; l’attribution arbitraire des signatures des comptes bancaires de la fédération malienne de football au secrétaire général sans approbation du comité exécutif ; des surfacturations multiples de prestations notamment les travaux de gazonnage des terrains, électrification des terrains, billets d’avions ; des attributions de marchés douteux sans appel d’offres(achats de billets d’avion, travaux d’électrification et de gazonnage des terrains, transport des équipes, transit) ;l’émission de chèques sans provision à plusieurs clubs de ligue 1 dans le cadre du paiement de la dernière tranche de la subvention orange.
Le déficit record annoncé de plus de 300 millions de FCFA après seulement une année de gestion (déclaration du président de la fédération lors de la rencontre avec les présidents des clubs de la ligue 1 en date du 20 novembre 2014) sans oublier les 60 millions à payer pour les 7 employés abusivement licenciés le 31 décembre 2013. La gestion managériale chaotique avec des licenciements abusifs du personnel du secrétariat général.
La mauvaise gestion du renouvellement du contrat de sponsoring Orange entrainant le retard du championnat national et un conflit ouvert avec les clubs de la ligue 1 et enfin un climat délétère au sein du de la famille du football en général sont autant de raisons valables pour faire partir Baba Diarra de la fédération. Et depuis c’est la panique générale qui s’est installée à la fédération en témoigne la sortie médiatique ratée du président de la commission des médias dans une radio privée de la place et les intimidations du président de la commission éthique et fair-play contre le président du CS Duguwolofila suite à sa lettre envoyée au secrétaire général de la fédération malienne de football.
Au lieu de préconiser le dialogue, Boubacar Baba Diarra déclare la guerre et fait suspendre M’Pa Sylla afin de l’empêcher de participer à l’assemblée générale qui se profilait à l’horizon par la commission de discipline acquise à sa cause. Aussitôt des voix se sont élevées au sein des acteurs de football pour dénoncer cette injustice envers le président des « 7 villages ». Et ce qui devrait arriver, arriva le 10 janvier 2015 lors de l’assemblée générale ordinaire qui a définitivement scellé la plus grande crise qui ait jamais secoué le football malien depuis 1960.
Clash
En effet lorsque le délégué du Djoliba a voulu s’avoir les raisons de l’absence du président du CS Duguwolofila dans la salle (à noter que M’Pa Sylla fut autorisé par la FIFA à venir s’expliquer sur les accusations portées contre le président de la fédération), il s’est fait expulsé manu militari par un agent policier sous les ordres de Boubacar Baba Diarra (ce qui est une violation des statuts de la FEMAFOOT) d’où une vive protestation de 29 délégués sur 55 et ont claqué la porte.
Ce qui rendait caduque l’assemblée générale car le quorum n’était plus requis (50% + 1 soit 28) pour poursuivre les travaux. Aussitôt les 29 délégués se sont retrouvés dans une autre salle pour créer le collectif des clubs et ligues majoritaires de la fédération malienne de football et de ne plus reconnaitre Boubacar Baba Diarra comme président de la fédération. Du coup ils décidèrent de suspendre leur participation aux activités organisées par le comité exécutif dirigé par le natif d’Ouolofobougou.
Fort de leur majorité, une assemblée générale extraordinaire fut organisée le 30 août 2015 avec la mise en place d’un nouveau bureau dirigé par Mamadou Dipa Fané. En représaillesBoubabacar Baba Diarra et Yacoubadjan Traoré décident de reléguer quatre clubs à savoir le Djoliba, le CSK, le COB et l’Avenir de Tombouctou en division inférieure et comme cela ne suffisait pas tous les responsables influents du collectif furent suspendus lors de la fameuse assemblée générale du 31 octobre 2015. Outre la saisine du Tribunal arbitral du sport, plusieurs multiples médiations furent entamées pour trouver une issue favorable
Echec des médiations internes
Ainsi le CNOSM, la CAFO, l’UJMA, l’Assemblée Nationale, les familles fondatrices de Bamako, Mahmoud Dicko, Ousmane Chérif Madani Haidara, Dioncounda Traoré et surtout le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita, ont tenté en vain de faire raisonner le président de la fédération malienne de football en vue de mettre fin à la crise. Mais hélas toutes se sont soldées par des échecs au grand désarroi des amateurs du football malien.
Comme pour narguer tous ces médiateurs et for de ses expériences acquises à la sécurité d’état, le désormais ex- président met en place son plan machiavélique à savoir la déstabilisation du monde sportif. Du coup on assiste à des ligues divisées, des clubs séparés, une fédération scindée, des supporters morcelés, des dirigeants déchirés, des journalistes désunis et fractionnés. Comme cela ne suffisait pas des sanctions se multipliaient à l’égard des responsables du Collectif dont certains à vie.
Saisine du TAS
Aussitôt le Collectif saisit le Tribunal Arbitral du Sport pour protester contre les sanctions injustement infligées contre leurs responsables. Après huit(08) mois et 24 jours de campagnes mensongères, diffamatoires, fallacieuses et calomnieuses, de haine, de mépris, d’injustice, de xénophobie, de montage, de division et de violations flagrantes et répétées des statuts de la fédération malienne de football orchestrés par la fédération malienne de football dirigée par Boubacar Baba Diarra contre les responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires, La Cour suprême du football mondial(TAS) sonne la fin de la recréation et ordonne la réhabilitation du bureau élu en 2013 à travers sa décision rendue le 4 octobre 2016 sur le dossier ‘’Yeli Sissoko et consorts contre la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra.
Après avoir déclaré être compétent pour juger l’appel du 20 novembre 2015 par Yeli Sissoko et consorts contre l’Assemblée générale du 31 octobre 2015 de la fédération malienne de football et les décisions y adoptées, le TAS dit que l’appel est recevable quant à la forme et fondé quant au fond. Statuant contradictoirement le TAS n’avait d’autre choix que de dire la vérité en annulant toutes les décisions prises après le 10 janvier 2015 jusqu’au plus tard le 30 novembre. En plus la FEMAFOOT dirigée par Boubacar Baba Diarra est condamnée à verser 6000 francs Suisse (soit environ 3 millions FCFA) aux appelants c'est-à-dire à Yeli et consorts. Conséquence directe c’est le bureau élu en le 8 octobre 2013 qui se voit réhabilité à l’exception des personnes qui ont démissionné (à noter qu’ils sont au nombre de 10 personnes).
Du coup Salaha Baby, Abéta Ag Seydou, Yéli Sissoko retrouvent leurs postes au sein du comité exécutif de la FEMAFOOT car les sanctions prononcées contre eux le 31 octobre 2015 sont annulées ainsi que plusieurs responsables du Collectif. Contrairement à ce que l’on veut faire croire à l’opinion nationale (à noter qu’on assiste à une campagne d’intoxication orchestrée par le secrétaire général, Yacoubadjan par presse interposée), la décision est sans appel en ces termes ‘’le TAS rejette toutes autres ou plus amples conclusions des parties’’.
Comme pour défier pardon narguer l’état malien, le TAS et le Collectif, Baba et ses soutiens organisent un simulacre d’assemblée extraordinaire le 29 novembre 2016. Ce qui avait nécessité l’envoi d’une mission gouvernementale au siège de la FIFA. Malgré la sentence du 4 octobre 2016, le comité exécutif de la fédération. Malgré tout la crise ne faisait que s’empirer car le Collectif a une fois de plus attaqué ce simulacre d’assemblée dont l’audition est prévue le 20 mars prochain.
Odeur de détournements de fonds
Par sa conception étriquée et sectaire de l’administration du comité exécutif de la fédération malienne de football, par son entêtement à défier tout le monde, par le choix des hommes qui l’entourent et par sa gestion nébuleuse des fonds du football depuis son arrivée le 8 Octobre 2013, Boubacar Baba Diarra a conduit le football dans les profondeurs abyssales. Il s’agit des surfacturations de l’électrification des terrains du Djoliba, du Stade Malien de Bamako, de l’AS Réal d’un montant de 5.929.000 FCFA ; du détournement de fonds pour un montant de 36.000.000 FCFA des panneaux publicitaires du match Mali-Algérie des éliminatoires de la CAN 2015 ; des surfacturations des travaux de gazonnage des terrains de Baraouéli et de Mopti pour un montant de 11.588.400 FCFA et une avance non justifiée de 6.615.000 FCFA ; de la surfacturation de la finition des travaux de construction du 3e étage pour un montant de 3. 638.916 FCFA ; des détournements de fonds avérés pour un montant de 14.700.000 FCFA lors du CHAN 2014 à travers des justifications inventées ; des incohérences entre les documents comptables de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015.
En effet le projet du contrat du match amical Mali-Chine adressé au président de la commission centrale des Questions juridiques pour avis et qui devrait être signé entre une agence en management des sports dénommée WSM représenté par son directeur général et la FEMAFOOT, représentée par son Président, a été rejeté tout simplement le montant de 70.000 dollars soit 33.600.000 FCFA était trop faible. Malgré l’avis défavorable du président de la commission juridique, le président de la FEMAFOOT signa le contrat qui, bizarrement, était conclu entre l’agence en management des sports(WSM) représenté par son directeur général et la FEMAFOOT représentée par son secrétaire général.
Le hic dans cette affaire c’est que le président de la FEMAFOOT adressa une correspondance en date du 05 février à la Fédération Chinoise de football pour les autoriser à payer directement le cachet du match à une agence dénommée Sports Marketing Company. En fait il existait un vrai contrat de match conclut entre Moro Sports Marketing, agissant pour le compte de la Fédération chinoise de football et WSM agissant pour le compte de la FEMAFOOT pour un montant de 100.000 dollars soit 76.800.000 FCFA. Et si l’on tient compte d’un article fixant le prix en fonction du classement FIFA du Mali, le montant enregistré dans le compte comptable « No 7061000017 : droit des matchs amicaux » est de 19.400.000 FCFA.
Suivant le classement FIFA du Mali au moment du match, le cachet du match est de 160.000 dollars. Quant au contrat signé par le président de la FEMAFOOT est de 70.000 dollars soit un écart de 90.000 dollars soit 43.200.000 FCFA, sur les ristournes obtenues suite aux performances des équipes nationales en 2015, 2016 à hauteur de 1 milliard de francs CFA. La FEMAFOOT qui présente des recettes de 2 milliards de FCFA serait en faillite si l’on s’en tient au dernier rapport d’audit qui révèle une gestion calamiteuse avec plus de 400 millions de dettes.
Aujourd’hui personne ne connait le montant des ristournes issues de la participation Cadets, des Juniors, des Séniors mors des phases finales de la coupe d’Afrique des nations et de la coupe du monde respectivement en 2015 et en 2017. Or de toutes ses participations, c’est l’Etat malien à travers le ministère des sports, qui a pris en charge toutes ses dépenses. A titre de rappel, les équipes nationales aux différentes phases finales de la CAN et de la Coupe du Monde ont coûté au budget d’Etat près de 2. 734. 424. 400 de francs CFA sur l’exercice 2015. Ce montant est constitué de la prise en charge de la préparation et de la participation des sélections nationales, de la prise en charge des primes et du transport international.
Ainsi pour la Coupe d’Afrique des Nations de Football senior en Guinée Equatoriale , le coût de la préparation de la participation de l’équipe nationale séniors de football est de 856 622 000 F CFA dont 226 798 721 FCFA pour l’hébergement et la restauration et 289 323 279 F CFA pour le transport international et 340 500 000 F CFA pour les différentes primes. Pour la Coupe d’Afrique des Nations de Football junior au Sénégal, le coût de la préparation et de la participation de l’équipe nationale des juniors de football est de 140 250 000 F CFA dont 86 450 000 F CFA pour l’hébergement et la restauration, 23 300 000 F CFA pour le transport international, et 30 500 000 F CFA pour les intéressements des joueurs et de l’encadrement technique.
Pour la Coupe d’Afrique des Nations de Football cadet au Niger, le coût de la préparation et de la participation de l’équipe nationale des cadets de football est de 175 220 000 F CFA dont 115 010 000 F CFA pour l’hébergement et la restauration, 31 710 000 F CFA pour le transport international et 28 500 000 F CFA pour les intéressements des joueurs et de l’encadrement technique.
Pour la Coupe du Monde Football junior en Nouvelle Zélande, le coût de la préparation et de la participation de l’équipe nationale des juniors de football est de 664 147 400 F CFA dont 43 858 700 F CFA pour le restauration et l’hébergement, 7 288 700 F CFA pour le transport international et 613 000 000 F CFA pour les intéressements des joueurs et de l’encadrement technique. Pour la Coupe du Monde Football cadets au Chili, le coût de la préparation et de la participation de l’équipe nationale des cadets de football est de 790 485 000 F CFA dont 124 959 000 F CFA pour l’hébergement et la restauration, 5 525 000 F CFA, pour le transport international et 660 000 000 FCFA pour les intéressements des joueurs et de l’encadrement technique
La complicité de la FIFA, avérée
Le départ de Sepp Blater et de Jérôme Valcké, avait suscité un espoir chez les amateurs du football mondial et malien en particulier. Mais c’était mal la connaitre car comment comprendre que malgré toutes les preuves irréfutables et accablantes de détournements de fonds, malgré la sentence du 4 octobre 2016, malgré le déplacement du ministre des sports en Suisse, malgré les nombreuses correspondances du ministre des sports depuis son retour au pays, la FIFA refuse de réagir avec ses prétextes mensongers et fallacieux.
Ce dont l’Etat malien a compris et a décidé de prendre ses responsabilités le 8 mars dernier en décidant de dissoudre le comité exécutif dirigé par Boubacar Baba Diarra de surcroit un Inspecteur Général de Police assermenté. Avec cette décision du ministre des sports, c’est sans doute la fin de tous les manœuvres subversives orchestrées par l’ancien chef de cabinet de Feu Kafougouna Koné.
Une décision unanimement saluée
A l’annonce du retrait de la délégation du pouvoir et de la dissolution du comité exécutif de la fédération malienne de football, la nouvelle a été saluée par les vrais acteurs et amateurs du football malien. Si la FIFA ne peut que s’opposer par principe, il reste entendu qu’une suspension du Mali par l’instance suprême du football mondial est susceptible d’être attaquée devant le TAS.
Et pour cela le Mali a des arguments solides pour se mettre à nu la mauvaise foi de la FIFA à vouloir régler la crise malienne. D’ailleurs un avocat a été commis en Suisse par le ministre des sports pour défendre les intérêts du Mali. En attendant que le dossier soit vidé, des concertations ont démarré le 9 mars pour mettre en place un comité de normalisation provisoire pour une durée de 12 mois.
Sadou Bocoum : Itinéraire d’un homme au goût inné de la trahison et du mensonge
Arrivé à la fédération malienne de football en 1997 grâce au CSK (à noter qu’il était aussi membre du comité directeur du club à cette époque), Baba Diarra voue aujourd’hui une haine viscérale contre Salif Keita qui lui permit de goûter aux délices de la fédération. Et aux observateurs sportifs de s’interroger sur les vraies raisons de cette haine de Baba envers le premier ballon d’or africain en 1970 qui lui a offert son âme et son cœur.
On se rappelle que Baba Diarra a boudé la cérémonie de la nuit de l’AJSM organisée à l’Hôtel de l’Amitié au motif que les organisateurs lui ont fait asseoir à coté de Salif Keita et sa femme. Il a refusé d’assister à la cérémonie de remise de la médaille de la légion d’honneur organisée par l’Ambassadeur de la France au Mali le 14 Juillet dernier à l’Ambassade de France au Mali malgré qu’il ait reçu l’invitation de l’ambassadeur et celui de Salif Keita.
Mais cette attitude du natif de Koniakari n’était pas une surprise car une fois à la fédération sous la grâce du premier ballon d’or africain, le policier fut bien accueilli par le président d’alors, Amadou Diakité qui lui confia la commission des jeunes. Très respectueux de son nouveau mentor à l’époque, il s’attèle à l’exécution minutieuse des consignes à la lettre, Baba Diarra fut récompensé en 1998 lors du renouvellement du bureau fédéral et fut parachuté comme chargé des petites catégories où le business d’argent coulait à flot.
C’est ainsi que lors de la coupe du monde en 2001, une chaude dispute l’oppose à l’entraineur Fagnéry Diarra qui refuse de se soumettre aveuglement à lui. Mais hélas pour lui, le président de la fédération apporte son soutien total à l’entraineur. Se sentant humilié, M. Diarra abandonne la fédération prétextant de ses charges administratives. Après quelques mois et à la surprise générale de tous, il revient certainement après avoir regretté et de ne pas se voir prier par ses collègues de la fédération.
Après le retrait d’Amadou Diakité de la présidence de la fédération le 6 Avril 2002 à Ségou, Baba Diarra est propulsé comme 2e vice-président dans le bureau de Tidiane Niambélé. Du coup il jurait de régler ses comptes à son ancien mentor devenu son ennemi juré pour ne l’avoir pas soutenu contre Fagnéry Diarra en 2001. En 2003, lors du conseil national tenu à Bamako, le policier monte de grade et devient 1er vice-président en violation flagrante des textes en vigueur à l’époque au détriment du Colonel Issa Diallo (qui est toujours vivant à Bamako) et pire se voit éjecter du bureau fédéral.
En plus de ce dernier, Bréhima Diabaté fera les frais du coup monté par le policier. Pourtant M. Diarra fut membre du comité directeur de l’USFAS et devrait au moins faire la promotion des responsables du club qu’il avait dirigé à l’époque. Mais contre toute entente, Baba Diarra déserte de nouveau la fédération et rend cette fois-ci le tablier après les déboires de son président d’alors Tidiane Niambélé dans l’affaire des 6 points retirés au Djoliba et le bras de fer avec le ministre des sports, Moussa Balla Diakité.
Une façon pour lui de dire qu’il est blanc comme neige après la CAN 2004. Lors du conseil national extraordinaire du 25 juin 2005, un nouveau bureau fut mis en place avec à la tête Salif Keita et qui a comme 2e vice-président Baba Diarra. A la fin du mandat du premier ballon d’or africain, notre flic a cru son heure arriver après avoir trahi et poignardé tous ses anciens mentors à savoir Amadou Diakité, Tidiane Niambélé et Salif Keita en postulant pour la présidence de la fédération malienne de football le 12 juillet 2009 où il fut mis en déroute.
Mais deux ans après soit en 2011, le pot aux roses fut découvert car il fut promu Inspecteur général de la police nationale par la bénédiction de l’ancien président de la république, Amadou Toumani Touré en échange de son retrait de sa candidature contre Feu Hammadoun Kolado Cissé. Comme Salif Keita et Amadou Diakité, une fois son objectif atteint Baba Diarra retourne ne fait qu’insulter ATT à tout moment et à tout lieu surtout s’il est avec ses amis et autres compagnons.
Ne sachant à quel saint sportif se vouer et en vrai policier il démarche et fait allégeance à ses anciens amis qu’il a lui même traiter de détracteurs à travers des sages du football malien. Aussitôt il parvient à ensorceler certains responsables du Djoliba pour devenir ensuite président dudit club le 30 Mars 2013. Sans perdre de temps il reconduit son plan machiavélique en ensorcelant certains collaborateurs de Feu Hammadoun Kolado Cissé pour accéder à la présidence de la fédération le 8 Octobre 2013.
Il s’agit des responsables du Djoliba, des trois ligues du Nord du Mali. Mais après 10 mois et 22 jours de gestion comme président de la fédération, Baba décide de se débarrasser de ses compagnons d’hier qui se sont sacrifiés pour lui. Ainsi son chargé de mission Moussa Bah sera renvoyé comme un malpropre, puis c’est au tour de Yéli Sissoko de subir la folie du policier. Mais hélas il ne parviendra jamais à humilier un autre de ses compagnons à savoir son président de la commission juridique, Bassalifou Sylla qui a mis le pied dans le plat avant de démissionner.
Ensuite ce fut le tour de celui qui l’a forcée de partir à l’assemblée générale élective tenue à Mopti à savoir Salaha Baby, 2e vice- président, d’Abéta Ag Seydou et Amadou Touré respectivement présidents des ligues de Kidal et Gao. Baba Diarra qui n’a jamais dirigé une mission en période de guerre, ni une troupe ni un commissariat de police s’avère être tout de même un bon stratège en témoigne toutes les personnes et les ligues et les clubs qu’il s’est servis avant de se débarrasser d’eux comme des malpropres.
Ce ne sont pas les ligues (Tombouctou, Gao et Kidal), ni les clubs (l’USFAS, l’AS Police, le CSK, le Djoliba, l’ASB, le Mamahira de Kati, l’Office du Niger Sports, l’AS Bakaridjan, Sabana de Mopti, Buru Masa de Kati) et leurs responsables sportifs j’en oublie, qui diront le contraire aujourd’hui. Mais attention un flic reste toujours un flic dont les lignes restent difficilement lisibles. En témoigne sa tentative de rapprochement avec le ministre des sports actuellement en est la parfaite illustration. En tout cas tout le monde est désormais avertit notamment ses alliés d’aujourd’hui et le ministre des sports Comme dit l’adage « Un homme averti en vaut deux ».
Pour ceux qui ne connaissent pas Boubacar Baba Diarra, il fut chef de cabinet du ministre Kafougouna Koné de 2002 à 2012, cumulant la fonction du président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako, la fonction du coordinateur principal du pèlerinage de la filière gouvernementale. Avant cela il fut Directeur à Sélingué, agent de la sécurité d’état sous Moussa Traoré, avant de devenir DAF au ministère de la Défense et des Anciens combattants. Il obtint la légion d’honneur de la France en 2012. Comme on le voit Boubacar Baba Diarra n’est ni moins ni plus qu’un monstre qui ne pense qu’à lui seul
EL HADJ YACOUBA TRAORE ET LA DISSOLUTION DU C.E DE LA FEMAFOOT : Quel avenir pour le dinosaure ?
S’il y a un secrétaire général de la fédération malienne de football qui incarne le mal au sein du football malien, c’est bel et bien Yacouba Traoré dit Yacoubadjan. Après avoir contribué à faire chuter Amadou Diakité, Feu Mamadou Samba Konaté, Tidiane Niambélé, Salif Keita, c’est au tour de Boubacar Baba Diarra fut-il Inspecteur Général de Police, de subir le même sort de celui qui se considère comme le faiseur et le défaiseur des présidents de la fédération malienne de football.
Depuis l’annonce du retour d’El Hadj Yacouba Traoré dit Yacoubadjan comme secrétaire général à la fédération malienne de football en Février 2014, tous les observateurs avaient parié que le président de la fédération risque de ne pas achever son mandant. Et le temps vient de leur donner raison après deux ans et presque deux mois avec le renvoi de son quatrième mentor en la personne de Boubacar Baba Diarra. Les jours sont presque comptés pour l’inusable secrétaire général de Malifoot, Yacouba Traoré et l’horizon semble s’assombrir pour l’éternel manipulateur depuis le renvoi de son mentor Boubacar Baba Diarra.
Un homme dangereux
« Une seule hirondelle ne fait pas le printemps », dit-on. Mais Yacouba Traoré dit Yacoubadjan continue à échapper à cette règle d’or. Le secrétaire général de la fédération malienne de football (FMF) a brillé en solo sous 4 régimes : Amadou Diakité, Feu Mamadou Samba Konaté, Tidiani Médian Niambélé, Salif Kéita «Domingo» et Boubacar Baba Diarra. Il se métamorphose à tout bout de champs pour rester dans les grâces du chef, mais ne manque jamais l’occasion de trahir pour se repositionner. C’est lui le danger n° 1 du bureau fédéral. Il fait et défait.
C’est lui qui prépare les coups bas. L’homme se nomme Yacouba Traoré, connu sous le pseudonyme de Yacoubadjan (Yacouba, le grand). Mais attention, ce monsieur est tout simplement grand par la taille. Ni plus ni moins. C’est un homme très nuisible et très dangereux pour le football malien. Yacoubadjan est un de ces rares responsables sportifs qui se sert du football, qui vit du football. Il est de tous les bords et sensibilités selon les circonstances et les époques. Il est prêt à tout pour être dans la grâce de son chef suprême.
Bref, il est en réalité l’ennemi n°1 du football malien. Un tel doit être banni des rouages du football. De 1992 à nos jours, Yacoubadjan s’est mis aux petits soins de 3 présidents de la fédération malienne de football : Amadou Diakité, Tidiani Médian Niambélé et Salif Kéita «Domingo». Sans oublier Feu Mamadou Samba Konaté, ex-président de la ligue de football de Bamako. En 1992, l’homme rentre dans le bureau de la FMF dirigé par Amadou Diakité. A la tâche, l’homme n’a pas trouvé ce qu’il voulait. En réalité le bureau fédéral d’Amadou Diakité commençait à tanguer en raison des résultats mitigés des Aigles pour les éliminatoires de la CAN Tunisie 1994.
Il démissionne en 1993 pour suivre Mamadou Samba Konaté, président de la ligue d’alors et concurrent sérieux d’Amadou Diakité. Mal lui en prit. Il a vite déchanté parce que ses attentes n’ont pas été comblées du côté de Mamadou Samba Konaté aussi. Octobre 1994, Mamadou Samba Konaté rallie Amadou Diakité pour le bonheur du football. Comme une galette (les deux faces grillées), Yacoubadjan fait le repentir. Le caméléon est de retour. Pour revenir dans le giron d’Amadou Diakité, il passe chez les parents et amis pour faire son mea culpa. Il rentre alors dans les petits soins du président Diakité.
C’est pourquoi contre toute attente, Yacouba est nommé secrétaire général de la commission d’organisation du comité d’organisation de la CAN Cadets de football Bamako’95, alors qu’il n’était pas membre du bureau fédéral. Que de frustrations dans l’entourage de M. Diakité. Dans la foulée, Yacoubadjan réintègre le bureau fédéral lors du conseil national de décembre 1995. Le caméléon est de retour. Peu importe la manière. Il pousse alors des galons. Il ne respire que pour Amadou Diakité. Sa cible devient Tidiani Médian Niambélé, secrétaire général d’alors.
L’homme monte les échelons. Il est nommé membre d’une commission de l’UFOA. Il pollue l’atmosphère entre Diakité et Niambélé. Heureusement, ces deux hommes ont pu collaborer pour le bonheur du football pendant tout le reste du mandat de Diakité. Et honte à Yacoubadjan ! En avril 2002, Diakité démissionne et fait élire Niambélé à la tête du bureau fédéral. Yacoubadjan est élu secrétaire général grâce à ses manœuvres dilatoires entre les membres du Conseil National. Lors du Conseil National du 2 décembre 2006, les nouveaux textes rentrent en application.
Le Secrétaire Général est désormais nommé. Revoilà le dinosaure qui rempile après moult négociations. Tout de suite, le caméléon change de couleur. Il devient le valet de Niambélé. Il ne jure que par lui. On dirait son premier garçon, soumis et très respectueux. A la limite, il vénère Niambélé. C’est la rose entre les deux hommes. En vénérant Niambélé, il le met en désaccord avec presque tous les membres du bureau fédéral. Puis patatras ! Les difficultés arrivent. Un bras de fer s’installe entre le Ministre des sports et la fédé. Yacoubadjan met le feu en qualifiant le ministre d’alors Moussa Balla Diakité de menteur sur une radio locale de Bamako. La crise s’installe. Yacoubadjan est dans l’œil du cyclone.
Pour sauver sa peau, le vieux renard se joint les services de l’AMUPI (Mody Sylla, Bakoun Touré, tous anciens dirigeants du football) et de hauts responsables du football (l’ancien président du Stade malien de Bamako, Dioncounda Samabaly, le président du Djoliba, Karounga Kéita et Amadou Diakité lui-même). Devant le Ministre, Moussa Balla Diakité, il s’agenouille en pleurnichant pour demander pardon. Il sauve une nouvelle fois sa peau. Même le Président de la CAF, Issa Hayatou s’est impliqué dans l’affaire. Mais la tension sur le bureau fédéral fait toujours l’actualité. Un conseil national extraordinaire est annoncé pour le 26 juin 2005.
Sentant le pire venir (liquidation du BF), Yacoubadjan commence à se rebiffer. A 15 jours du conseil extraordinaire, voyant la tempête venir, Yacoubadjan commence à courtiser Salif Kéita et Moussa Konaté, les candidats potentiels. Il se rend nuitamment en leurs domiciles pour des dîners de positionnement. Devant Salif ou Moussa, il dénigre Niambélé, le traite de tous les péchés d’Israël. Mais contre toute attente, il démissionne lors du conseil (mais verbalement) juste après la démission de Niambélé.
Ce geste n’est que l’arbre qui cache la forêt. Yacoubadjan est très fort pour arriver à ses fins. Son plan est bien ficelé. Malgré sa démission, il est au poste le lendemain du conseil (lundi 27 juin 2005). Bizarre non ! Il est vite récompensé. Sacré Yacoubadjan ! Le 27 juin, il est confirmé secrétaire général de la FMF. Très vite, il adore Salif Kéita. C’est le messie ! Yacoubadjan est prêt à tout pour satisfaire Salif. Son premier acte posé pour faire plaisir à Salif est de l’encourager à faire la candidature Fifa en son nom. Histoire de barrer la route à Amadou Diakité qui est désormais son ennemi juré.
Chose faite par Salif dans les 24 heures. Yacoubadjan venait de gagner une partie de la bataille qui l’oppose à Diakité, son objectif principal étant de le détruire. A l’époque, le football malien était dans une crise sans précédent. Comme si cela ne suffisait pas, le bureau fédéral défiait les autorités politiques en maintenant la date du 1er avril 2006 pour le conseil national extraordinaire de Ségou. Et toute cette stratégie était montée par Yacoubadjan. Au même moment où il incite Salif et son équipe dans l’erreur, le patron de la volte-face prépare sa sortie par la grande porte. Il a déjà commencé à demander pardon à ses «anciens ennemis».
Il est même prêt, et le plus tôt possible, à se faire accompagner chez Amadou Diakité pour demander pardon à cause de Dieu. C’est ridicule ! Pire, le vieux renard est en train de se repositionner pour un futur nouveau bureau fédéral. C’est vraiment l’homme de toutes les situations favorables, de toutes les époques, toutes les générations. Yacoubadjan, qui est El hadji depuis janvier 2006, avait pourtant laissé entendre qu’il se retirerait du BF dès son retour de la Mecque pour se consacrer à Dieu. Hélas, aujourd’hui, il est plus dangereux et plus nuisible que jamais.
Fort de ses manœuvres, Malifoot a bien passé le cap du Conseil Extraordinaire de Ségou (1er avril 2006) ou les acteurs du football se sont mêmes pardonnés. Après la CAN Ghana 2008, une nouvelle crise frappe le football malien du fait de la mauvaise prestation des Aigles. Depuis, le Président Salif a abandonné le bateau. C’est son 2è vice président, Boubacar Diarra qui joue désormais le rôle de N° 1de Malifoot : conférence de presse, voyages avec les Aigles, grandes rencontres avec les autorités sportives…
C’est le dauphin qui prépare la relève avec la complicité de Ladji Yacoubadjan Traoré. Lors du lancement de candidature de Boubacar Diarra, Yacoubadjan était au présidium. Une façon d’officialiser son appartenance à son futur probable nouveau chef. Occasion pour l’homme de monter en grade avec un poste de vice-président. Mais depuis quelques semaines déjà, la géopolitique du football malien avait changé : presque tous les cooptés de Malifoot ont déserté les rangs, des ligues régionales s’étaient désolidarisées, des membres du Comité Exécutif n’ont pas cautionné le choix du candidat Diarra…
Toutes choses qui ont brouillé les pistes du vieux manipulateur. Sentant le vent tourné contre son candidat, Yacoubadjan serait sans repère, sans orientation et sans avenir. Une nouvelle chance lui tend les bras avec l’élection de Boubacar Baba Diarra le 8 octobre 2013 à Mopti. Cinq mois seulement le voilà nommé secrétaire général de la fédération malienne de football. Il parvient à opposer son nouveau mentor à ses amis à savoir Abeta Ag, Salaha Baby, Yéli Sissoko et Me Bassalifou Sylla qui avaient contribué à sa victoire finale. Une fois installé, l’inusable secrétaire général entama ses nouveaux coups bas avec les tripatouillages des statuts de la fédération.
Conséquence une nouvelle crise éclate depuis le 10 janvier 2015. Mais depuis le 8 mars dernier le dinosaure du football a perdu son mentor. Et la question qui se pose va-t-il se positionner pour le futur président de la fédération ou va-t-il enfin se retirer et se consacrer exclusivement à la mosquée pour le restant de ses jours ? Mais pour tous ceux connaissent cet homme, espérons que Boubacar Baba Diarra soit sa dernière victime pour ne pas revivre les crises cycliques.
Commentaires