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Expropriation foncière : Ibrahima Touré alias Bourama Bléni demande une grâce d’une année !
Publié le mercredi 15 mars 2017  |  Le Reporter
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Le requérant Ibrahima Touré alias Bourama Bléni était poursuivi pour détention de biens d’autrui par des procédés frauduleux. Il avait été jugé et condamné par le Tribunal correctionnel de la commune II et par la Cour d’Appel de Bamako. C’est dans ce cadre que le vieux Touré a demandé qu’il lui soit ordonné un délai de grâce d’une année pour permettre l’exécution de l’arrêt N°-518 du 07 novembre 2016.

Héritier collatéral des parcelles de la famille de feu Batio Touré, Ibrahima Touré alias Bourama Bléni avait une belle part dans la gestion du dédommagement fait par l’Etat aux enfants de feu Batio Touré. La cupidité d’Ibrahima Touré l’a mis en conflit avec ses partenaires, quand il a voulu exproprier ceux-ci de leurs terres par des procédés frauduleux. Condamné par le Tribunal correctionnel de la commune II du District de Bamako, Bourama Bléni a fait appel à la Cour d’Appel de Bamako où il avait tenté de nier tout ce qui lui était reproché parfois même de façon comique.

C’est après des mois et des mois d’audiences reportées que la Cour d’Appel de Bamako a statué sur le sort du vieux Touré en reconduisant le jugement entrepris par le Tribunal correctionnel de la commune II. Ce verdict condamnait Bourama Bléni à restituer 55 titres fonciers individuels issus du morcellement des titres fonciers N°-3453 et -4745 de Yirimadio en commune VI du District de Bamako sous astreinte de 100.000 Fcfa par jour de retard, soit la somme de 5.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts. Cette décision a été confirmée par la Cour d’Appel de Bamako par l’arrêt N°-518 du 07 novembre 2016.

Après avoir fait perdre en temps et en économie aux héritiers de feu Batio Touré, Ibrahima Touré alias Bourama Bléni, rattrapé par les faits, veut encore de la patience de la part de ceux qu’il avait voulu délester de leurs terres. En tout cas, c’est ce qui ressort de l’ordonnance de l’audience du 8 mars reportée au 15, dans l’assignation en référé aux fins de délai de grâce.

Gabriel TIENOU
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