GENEVE, Suisse, 5 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — L’instabilité, les violences et les combats au nord du Mali n’incitent pas les personnes déplacées à retourner chez elles. De nouveaux déplacements ont même été observés, et ces groupes viennent s’ajouter à des milliers d’autres, personnes déplacées et familles d’accueil, qui peinent à faire face à leurs besoins essentiels, en eau et nourriture notamment.
« Si les déplacés hésitent toujours à rentrer, c’est essentiellement lié à un sentiment général d’insécurité mais aussi à l’impossibilité pour ces personnes de continuer d’exercer une activité économique dans un contexte aussi instable », explique Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation du CICR pour le Mali et le Niger.
Pour les personnes déplacées et les familles résidentes qui les accueillent, les conditions de vie deviennent chaque jour plus difficiles. « Les timides retours constatés début février dans la partie centrale du pays ne se sont pas généralisés. La poursuite des combats invite à la prudence », poursuit Jean-Nicolas Marti.
La situation est particulièrement difficile dans le nord-est du pays, et des familles de Gao, Kidal et Tessalit vont encore chercher refuge loin de leurs villages d’origine.