Sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources: Les acteurs renforcent leurs capacités

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Publié le jeudi 16 mars 2017 | Le Républicain

© aBamako.com par Androuicha
Atelier National du RPM sur le Fleuve Niver
Bamako, le 11 mars 2017 au Conseil National du Patronat du Mali. Dans le cadre de l`information et de la formation de ses militants, le Bureau Politique National du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) a procédé à l`ouverture d`un atelier de deux jours avec le Fleuve Niger comme centre d`intérêt.

L’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) a organisé, le lundi 13 mars 2017, un atelier de renforcement des capacités des acteurs sur les aspects de sauvegarde du Fleuve Niger et de ses ressources au Mali dans plusieurs cercles et du district de Bamako. La cérémonie d’ouverture de ces travaux était présidé par le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mme Keita Aida M’Bo, en présence du Directeur général de l’agence, Abdourahamane Oumarou Touré.

L’objectif principal de ces ateliers, le résultat d’un processus qui a commencé depuis le 28 février et a pris fin mardi 14 mars 2017, est de renforcer les capacités des populations en matière de sauvegarde du Fleuve Niger et de ses ressources et les implications sur la sécurité alimentaire. Dans son mot de bienvenue, le Directeur général de l’ABFN Abdourahamane Oumarou Touré a souligné que les thèmes qui seront débattus au cours de cet atelier portent essentiellement sur la gestion de la pollution, les sources de cette pollution ainsi que les solutions à envisager pour éradiquer le problème. Selon lui, c’est des ateliers qui ont été commencé depuis fin février.

Il dira que c’est une premier étape, sensibiliser les communautés qui vivent autour, dans le fleuve et qui vivent par le fleuve. Après avoir remercié les participants pour leur présence, la ministre a qualifié la rencontre d’importante. Elle fera savoir que le sujet sur la sauvegarde du Fleuve Niger, est certainement une des questions les plus préoccupantes de l’heure. Selon la ministre, cette sauvegarde renvoie à la problématique même de la survie, au regard de la place qu’occupe le fleuve Niger dans la vie des maliens. Plus loin, la ministre dira que le bassin du Niger qui comporte, en plus du district et six des dix régions administratives, le fleuve fait vivre 85% de la population malienne. Parlant de la situation actuelle du fleuve Niger, la ministre a souligné que cette situation pose un grave problème d’assainissement, au regard de l’usage actuel que nous faisions de ce fleuve.

Au dire de la ministre, le fleuve a été transformé par endroit en un dépôt de déchets de tout genre sans traitement préalable adéquat. « La question est donc de savoir dans quel état allons-nous le transmettre aux générations futures? », s’est interrogée la ministre. Tout en ajoutant que cela fait des années maintenant que le fleuve n’arrive plus à bien fournir les services éco-systémiques, comme il le faisait il y a 30 à 40 ans, à cause des phénomènes suivants : une modification de l’écologie et de l’hydraulicité du fleuve et de ses affluents, une prolifération des plantes aquatiques nuisibles, une réduction de la saison de navigation etc.

Ousmane Baba Dramé

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