Notre compatriote lassana Niambélé, un Malien de France, se dit victime d’expropriation de son terrain à usage d’habitation par les autorités de notre pays dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’atténuation et de suivi des impacts environnementaux du projet Energie de Manantali (Pasie). La victime ne demande que les recommandations de l’EID 2014 soient appliquées et que son bien lui soit restitué.
La parcelle, objet de litige, d’une superficie de 6 ares, immatriculée sous le titre foncier N°3291, est située à Tiébani, dans la commune rurale de Kalaban-Coro. M. Niambélé, à l’instar de nombreux propriétaires de titres fonciers situés dans la même zone, avait été déguerpi conformément aux textes régissant le Programme d’Atténuation et de Suivi des Impacts Environnementaux du projet Energie de Manantali (PASIE). Les comités de coordination et d’évaluation des dommages sur le long de la ligne de haute tension devait bénéficier d’une indemnisation voire d’un recasement. Mais, à la différence des autres titres fonciers répertoriés, celui de M. Niambélé n’a pas fait l’objet ni de transfert, ni de recasement.
Toutes les démarches entreprises auprès du Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières pour un dédommagement se sont avérées vaines. Aujourd’hui M. Niambélé ne sait plus à quel saint se vouer. C’est ainsi qu’il a saisi le Médiateur de la République sur le dossier à travers l’Espace d’interpellation démocratique 2014. Cet espace de plainte reconnaît que le département des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières était en faute.
Aujourd’hui, Lassana Niambélé ne demande qu’une seule chose : « entrer en possession de sa parcelle » et à défaut « être indemnisé », conformément aux recommandations de la 19è édition de l’espace d’interpellation démocratique (EID) de 2014.
Dramane Konta