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SOS pour la Sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources au Mali : Le fleuve Niger nourrit 85% de la population malienne
Publié le jeudi 16 mars 2017  |  Le Pays
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La salle de conférence de l’Agence du Bassin du fleuve Niger a abrité un atelier de renforcement des capacités des acteurs sur les aspects sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources au Mali. L’objectif principal dudit atelier est de renforcer les capacités des populations (décideurs, leaders d’opinion et acteurs) en matière de sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources et les implications sur la sécurité alimentaire. C’était le 13 Mars 2017.
La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par Madame le Ministre de l’environnement et de l’assainissement Mme Keita AIDA M’BO qui avait à ses côtés le directeur Général de l’Agence du Bassin du fleuve Niger, Abdourhamane Touré.
Dans son discours d’ouverture, Mme le ministre dira que cette sauvegarde renvoie à la problématique même de la survie, au regard de la place qu’occupe le fleuve Niger dans la vie de chaque malienne et de chaque malien. Son bassin qui comporte, en plus du district, 6 des dix régions administratives, fait vivre environ 85% de la population malienne, a-t-elle déclaré.
Elle ajoutera que la situation actuelle du Fleuve Niger pose aussi un grave problème d’assainissement, au regard de l’usage actuel que nous faisons de ce fleuve, transformé par endroit en un dépôt de déchets de tout genre (ménagers, artisanaux, industriels etc.) sans traitement préalable adéquat, la question est donc de savoir dans quel état allons-nous le transmettre aux générations futures ?
Pour Mme le Ministre, ce qui concerne le bassin du fleuve Niger, il apparait que les questions importantes de sauvegarde du fleuve et de ses ressources se posent également en termes de participation et de responsabilisation des acteurs locaux. C’est pour cela, selon elle, une connaissance des menaces qui pèsent sur le fleuve et surtout leur large diffusion auprès des communautés riveraines est un préalable.
A ce titre, Il est donc essentiel de fournir des connaissances et des outils qui permettent une prise en charge des aspects de sauvegarde du fleuve par les gestionnaires et usagers au niveau local.
Il est à noter que les ateliers de renforcement de capacités en matière de sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources tenus par les techniciens de l’ABFN ont duré deux semaines. Les maires de 94 communes des cercles de Yanfolila, Kangaba, Kati, Koulikoro, Ségou, Braouéli ; Macina, Niono ont pris part à ces ateliers, ainsi que les organisations faitières de la société civile et les services techniques de l’état. Dans les différents cercles précités, les participants ont identifié plusieurs risque et menaces, dont entre autres : la dégradation des têtes de sous bassin, l’orpaillage par drague dans les cours d’eau, le déboisement, le maraichage et la confection de briques sur les berges, l’exploitation de sable et gravier, la non application des textes, la passivité des autorités.
Abdramane SAMAKE
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