Baba Akhib : “La Conférence d’entente ne sera pas un espace de contestation des autorités légitimes”

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Publié le vendredi 17 mars 2017 | L’Indicateur Renouveau

© aBamako.com par A.S
Moussa Mara préside l’ouverture de la 19è session de l’Espace d’interpellation démocratique (EID)
Bamako, le 10 décembre 2014. Le Premier ministre Moussa Mara qui a présidé l’ouverture de la 19è session de l’Espace d’interpellation démocratique au Centre international de conférences de Bamako.

Le président de la Commission d’entente nationale rassure les diplomates en poste à Bamako et les PTF sur cette importante rencontre qui se profile à l’horizon. Elle sera, selon lui, l’occasion de retrouvailles sincères pour le pays et non cause de déstabilisation.

Le président de la commission d’organisation de la Conférence d’entente nationale (CEN) a rencontré jeudi les ambassadeurs des pays partenaires du Mali. Au cours de la rencontre, il a été essentiellement question de l’organisation de la CEN dont la tenue suscite toujours des inquiétudes. Il s’agissait, pour M. Haïdara, de rassurer les pays partenaires inquiets par certaines informations faisant état de la possible déstabilisation du pays à travers cette rencontre.

Baba Akhib Haïdara a fait savoir aux diplomates qu’il a eu l’occasion de lever toute équivoque sur cette question. “J’ai bien expliqué aux partis politiques qui se disent opposition républicaine que cette conférence d’entente n’est pas un espace de mise en question des autorités légitimes”.

Il a expliqué que contrairement à ce que pensent beaucoup de leaders de la classe politique, la Conférence d’entente nationale n’est pas souveraine pour prendre des décisions allant dans le sens de la mise en cause de toutes les institutions.

Dans les échanges, d’autres questions ont été évoquées notamment le concept de l’Azawad qui continue de susciter le débat. Selon M. Haïdara, “cette question ne doit pas faire l’objet d’une polémique, car chacune des localités du Mali a une appellation”.

En tout cas, la rencontre d’hier semble avoir rassuré les diplomates qui avaient eu des informations erronées faisant état d’une possible déstabilisation du Mali à travers cette conférence.

M. D.

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