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Sauvegarde du Fleuve Niger : l’ABFN renforce les capacités des acteurs
Publié le lundi 20 mars 2017  |  Le 22 Septembre
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© aBamako.com par Momo
Le Fleuve Niger appelé “Fleuve Djoliba” au Mali
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Dans le but d’une meilleure gestion de la pollution des eaux du fleuve Niger, l’ABFN a entrepris en 2016 une étude globale sur la pollution des eaux de ce cours d’eau nourricier, précisément dans le Niger supérieur. C’était dans l’optique de mieux comprendre le phénomène de pollution, afin de mettre en place des stratégies de lutte contre la pollution des eaux, et de préservation du fleuve en tant qu’entité vitale du pays.

C’est dans cette perspective, qu’il apparait en ce qui concerne le bassin du fleuve Niger, que les questions importantes de gestion des ressources se posent en termes de participation et de responsabilisation des acteurs locaux à cette gestion. Pour cela, une connaissance des menaces qui pèsent sur le fleuve et surtout leur large diffusion auprès des communautés riverains est un préalable.

Il s’agit surtout pour les responsables de l’ABFN de renforcer les capacités des acteurs pour une gestion durable des ressources du fleuve, de ses affluents et de leur bassin versant. A cet effet, les responsables de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger(ABFN), a organisé pendant deux semaines une série d’ateliers de renforcement des capacités en matière de sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources a l’endroit des maires de 90 communes des cercles de Yanfolila, Kangaba, Kati, Koulikoro, Ségou, Barouéli, Macina, Niono, ainsi que des organisations faitières de la société civile et les services techniques de l’Etat ont tous été au rendez-vous.

C’était du 27 février dernier. A l’issue des travaux au niveau local, les participants ont identifié plusieurs risques et menaces. Il s’agit entre autres de la dégradation des têtes de sous bassins, de l’orpaillage par drague dans les cours d’eau, du déboisement. Au regard des risques et menaces recensés au niveau local, les participants ont proposé quelques actions de sauvegarde du fleuve Niger, dont la mise en place des comités de sous bassin, de ressources du fleuve, l’inscription d’actions de sauvegarde dans les PDSEC.

Après l’étape des cercles, ce fut le tour du District de Bamako, de tenir son atelier du 13 au 14 mars dans la salle de conférence de l’ABFN sis Baco-Djicoroni. L’ouverture des travaux de l’étape de Bamako était présidée par Keita Aïda MBo, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, en présence du Directeur général de l’ABFN, Abdourahamane Oumarou Touré.

Cet atelier est organisé par l’ABFN dans le même esprit que ceux des cercles, celui de renforcer les capacités des populations en matières de sauvegarde du fleuve et de ses ressources. L’atelier a regroupé les responsables des six communes de Bamako, des groupements de la société civile, des techniciens des services publics, des gestionnaires et usagers de tous bords. Il s’agissait pour les participants, pendant deux jours de plancher sur les notions du bassin versant, de sous bassin, de têtes de sous bassin, d’écosystème et de service éco-systémique, afin d’identifier les risques existentiels du fleuve Niger à Bamako et de proposer des actions pertinentes de sauvegarde au niveau des six communes du District.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Environnement a souligné l’importance du sujet du jour. Selon elle le sujet de la sauvegarde du fleuve Niger, est l’une des questions les plus préoccupantes de l’heure. Cette sauvegarde, ajoutera t-elle, renvoie à la problématique même de la survie, au regard de la place qu’occupe le fleuve Niger dans la vie des maliens. Son bassin qui comporte, en plus du District, six des régions administratives, fait vivre environ 85% de la population malienne, a-t-elle expliqué.

“Il nous faut aller vers des solutions innovantes et pertinentes de financement des actions de sauvegarde du fleuve et de ses ressources”, a-t-elle conseillé. En cela, selon elle, la décentralisation constitue une opportunité. A cet effet, elle a invité les responsables des communes à s’impliquer davantage dans la sauvegarde du fleuve tout en inscrivant des actions de sauvegarde dans les PDSEC et en oeuvrant à ce que l’argent du fleuve revienne au fleuve. Elle a enfin rassuré de l’engagement du gouvernement du Mali et de la détermination de son département à assurer pleinement la mission de sauvegarde du fleuve

AMTouré
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