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La présidente de l’ASCOMA à propos des grèves à répétition des syndicalistes: L’intérêt supérieur du pays n’a pas prévalu !
Publié le lundi 20 mars 2017  |  L'Observatoire
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Le Mali fait face ces derniers temps à des salves de grèves qui se succèdent les unes après les autres. Ces grèves à répétition montrent à suffisance l’insouciance totale des grévistes à bafouer les droits des consommateurs que sont les citoyens lambda, principales victimes de ces grèves.
Si le droit à la grève est reconnu à tout syndicat, l’observation du service minimum en est un devoir pour le gréviste. On a tendance à fouler au pied cette exigence de service par certains syndicats. La grève, jadis considérée comme un moyen de pression pour revendiquer ses droits, a tendance à devenir un moyen pour faire souffrir les citoyens lambda.
Nous venons de faire l’amer constat avec les grèves illimitées déclenchées par les syndicats de l’éducation nationale et de la santé et de l’action sociale. Ces deux syndicats qui n’ont rien de commun, ont adopté des positions communes en déclenchant une grève illimitée, vouant ainsi aux gémonies les populations maliennes qui souffrent des effets collatéraux.
Ce qui fait dire à la Présidente de l’Association des Consommateurs du Mali (ASCOMA) ceci: «Nous, consommateurs, sommes les premières victimes de ces grèves à répétition. Nous sommes désolés que ni l’un, ni l’autre n’ait tenu compte des besoins des consommateurs ; c’est-à-dire, les populations.
Le syndicat, ce sont des hommes qui ont fait prévaloir les intérêts spécifiques sur l’intérêt général. Ce n’est pas normal. Nous n’avons pas connu ces genres de grèves aux temps de nos pères. Donc, il y a lieu d’attirer leur attention à jeter un regard rétrospectif sur le passé où les valeurs sociétales étaient préservées.
Aujourd’hui, les gens ont placé l’argent ou le gain facile au dessus de tout. Il faut sortir des intérêts mercantiles qui peuvent compromettre la vie des citoyens maliens ». Et Mme Coulibaly Salimata Diarra d’ajouter : «l’ASCOMA, pour sa part, a mené des missions de bons offices en initiant une rencontre avec la commission de conciliation mise en place à cet effet, mais en vain.
Au finish, nous avons écrit au Chef du Gouvernement pour demander son implication personnelle en vue de dénouer la situation. Car, les grèves sont devenues récurrentes». Ils sont nombreux, ces Maliens à condamner ces grèves à répétition. Pour ces compatriotes, les syndicalistes utilisent comme une arme pour tenir aux respects les autorités.
Autrement dit, on utilise la grève comme un moyen de régler ses comptes avec son chef hiérarchique, un ministre soit-il. Pour mieux affaiblir l’administration, on va déclencher une grève illimitée comme pour dire que l’avenir des autres n’est pas leur préoccupation.
Le cas des syndicats de l’éducation en est la parfaite illustration de cette insouciance des grévistes de la situation des millions d’enfants qui sont inscrits à l’école, dont l’avenir est compromis avec cette grève illimitée.
Il est grand temps que les responsables syndicaux se ressaisissent. Le fait d’être responsable syndical ne donne pas droit à compromettre l’avenir des cadres de demain que sont les élèves en classe. Ici, il est question de responsabilités. Tel est le message que devaient faire sien les syndicalistes.
Par Ambaba de Dissongo
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