Pour la réussite de ces consultations, le président de la Commission préparatoire de la Conférence d’Entente nationale compte sur la pleine participation active des populations dont les attentes et préoccupations seront au cœur de cette importante rencontre. C’est pourquoi, depuis quelques semaines, la Commission préparatoire de la conférence d’entente nationale, à travers ses délégués, est sur le terrain dans les Régions pour prendre en compte les attentes des populations locales.
Après les régions, l’étape de Bamako s’est ouverte le mardi 14 mars au gouvernorat du district sous la présidence du directeur de cabinet du gouverneur qui avait à ses cotés, la représentante du président de la commission préparatoire, Baba Akhib Haïdara, Mme Berthé Mariétou Macalou. L’événement a regroupé toutes les sensibilités du district : membres de la commission préparatoire de la conférence, représentant de l’administration, les élus communaux et du district, représentants des familles fondatrices, les chefs de quartiers du district, la société civile, représentants de la presse.
Dans son discours d’ouverture, le représentant du gouverneur du district a rappelé les axes majeurs de la réflexion sur lesquels porteront les échanges ; ce qui constitue l’objectif de la conférence d’entente nationale. Il s’agit, selon lui, d’instaurer un débat approfondi et inclusif entre toutes les composantes de la nation sur les causes profondes du conflit qui a affaibli le pays depuis 2012, les questions relatives à l’Azawad, l’adoption d’une charte de la paix, l’unité et la réconciliation. Il a ajouté que la conférence fera, en outre un inventaire des problèmes, des besoins, ders revendications et abordera la modification de la constitution pour prendre en compte certaines dispositions de l’accord. Il a invité les participants à faire preuve de disponibilité, d’assiduité en vue d’une participation de qualité aux travaux.
Abondant dans le même sens, la représentante du président de la commission préparatoire de la conférence a rappelé que la conférence est prévue par l’article 05 de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Cet article, dira-t-elle, prévoit dans ses dispositions, qu’après la signature de l’accord, les Maliens doivent se rencontrer pour s’entendre et élaborer une charte pour la paix et la réconciliation. Sur l’approche de la conférence, le membre de la commission assure que la parole sera donnée à tous afin de prendre les attentes et préoccupations. Selon Mme Berthé Mariétou Macalou, tout comme à la phase régionale, il s’agit, lors de ces consultations du district, de recenser les propositions qui seront formulées afin de les ajouter aux autres recommandations issues des conférences régionales.
Kouriba