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Affrontements à Sari : Le bilan des victimes s’est alourdi
Publié le mercredi 30 mai 2012   |  L'Indicateur Renouveau




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Le bilan du conflit foncier éclaté le 22 mai 2012 à Sari en territoire malien entre éleveurs (Peuls) burkinabé et agriculteurs (Dogon) maliens semble évoluer au fil des jours. De 25 morts, selon les premières estimations, il y aurait entre 70 et 1000 personnes tuées. Ces chiffres sont quand même relativisés par les autorités maliennes.

Informées, les autorités maliennes et burkinabés ont dépêché le 27 mai dernier une mission conduite par le gouverneur de la région de Mopti, Seydou Toumany Camara, et son homologue de la région du Nord burkinabé, El Khalil Bara, à Djengué pour évaluer la situation. Au-delà des condamnations de cette barbarie humaine, l’Etat malien a procédé à des arrestations et promis des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs, pendant que le gouvernement burkinabé, qui continue de pleurer ses morts, peine à reloger les déplacés et même à leur trouver de quoi manger.

Les 2 parties se sont adressées à ceux qui ont fui les violences de Sari. Le gouverneur malien a commencé par exprimer la reconnaissance du peuple malien à l’Etat burkinabé. Il a poursuivi en disant ceci : « Des Maliens d’une communauté, qui, sans raison justifiable commettent des crimes abominables sur d’autres Maliens : ceci dépasse notre entendement. Dans tous les cas, ces Maliens ont pu trouver refuge ici où ils ont reçu un accompagnement. En toute fraternité, je vous remercie ».
Pour lui, la frontière n’est pas chose formelle et les populations ne savent pas cette délimitation territoriale. Il a insisté sur le fait que les populations des 2 pays doivent continuer à vivre dans la bonne entente sans aucune barrière. Seydou Toumany Camara a confié que des mesures ont été prises dès la date du 27 mai de procéder à des arrestations et que la machine judiciaire était déjà mise en branle.
Son homologue burkinabé, Khalil Bara, a salué ces mesures, ajoutant qu’elles réconfortent tous ceux qui ont été spoliés et meurtris dans leur chair à cause de la mort d’un parent. Les discussions sont en cours pour que les personnes déplacées retournent à Sari dans la dignité, a laissé entendre le gouverneur de Mopti.

BD

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