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API-Mali : Une coquille de plus en plus vide !
Publié le mardi 21 mars 2017  |  l'espion
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l’API est un organisme gouvernemental qui a pour mission de promouvoir les investissements au Mali en travaillant à l’amélioration du climat des affaires, à la promotion des opportunités d’investissement du pays auprès des investisseurs nationaux et internationaux et à assurer un accompagnement, notamment, dans les démarches administratives en matière d’investissement et de création d’entreprises.
Sur ce registre, il était appelé à créer une entreprise en 72 heures. S’il faut s’en tenir à l’idée maitresse de sa création, API est un échec pour les porteurs de projet de création d’entreprises. Composée essentiellement d’une bande embourgeoisée, elle n’est que l’ombre d’elle même. Nous avons fait l’amère expérience. Lisez !

Lieu et interlocuteur unique pour la création d’entreprise, l’API se distinguait par un delà de création réduit à 72 heures à compter de la date de dépôt du dossier. Depuis l’arrivée d’un certain Moussa Touré, force est de constater que cette réalité au temps d’ATT appartient plus que jamais au passé. Si le cout et les procédures n’ont pas changé, le temps (72) n’est plus la préoccupation de la structure. Ce qui fait mal, c’est que les notaires font le même boulot en 72 heures en passant par API.
La différence est que, du côté des notaires ont se préoccupent de la satisfaction des clients. Du côté de l’API, pas de pitié pour les pauvres porteurs de projet de création d’entreprises.

CALVAIRE DES CREATEURS D’ENTREPRISES

Une fois constitué, le dossier est abandonné au tribunal de commerce sans aucun suivi. L’affaire des 72 heures est devenue un sujet tabou au sein de la structure. Dès que vous parlez de 72 heures, les agents vous disent clairement que si vous avez le temps pour les vas et viens, vous pouvez croire à cela.
Dès le dépôt du dossier, le premier rendez-vous va au delà d’une semaine. Clairement ont vous demande de venir voir sans aucune garantie. Une semaine après ont vous dit que le dossier est au tribunal. Les plus chanceux ont droit à un numéro de téléphone pour éviter le déplacement.
10, 15, 20 jours après c’est le même son de cloche, le dossier est au tribunal. Ne pouvant plus attendre, certains sont obligés d’aller chercher leur dossier au tribunal, faute de quoi, l’attente peut atteindre un ou deux mois.
Tout cela se passe sans que le DG ne lève le petit doigt pour trouver une solution à ce désagrément causé aux porteurs de projet de création d’entreprise. Au sein de l’API ont rentre avec plein d’espoir, mais ont sort avec le désespoir total, nous a confié un jeune très remonté contre les responsables de la structure. La confiance à la capacité et à la volonté de notre pays de trouver une solution à l’épineuse question de la création d’emplois est mise en doute.
Quoi de plus normal, si le DG issu d’une bourgeoisie ignore tout de l’importance et de l’urgence de la création d’entreprises pour ses pauvres compatriotes. Après l’étape du tribunal de commerce, la simple signature du dossier au sein de l’API prend des jours. Dans quel pays sommes-nous pour que les gens payés par l’argent du contribuable fassent preuve d’autant d’insouciance.
Selon une source proche du service le DG n’est pas à hauteur des attentes du personnel encore moins des usagers. Il serait entièrement déconnecté des réalités du service. En plus des lacunes de la gestion de M. Touré, à suivre également dans nos prochaines parutions certains comportements peu catholique du Maitre des lieux.
A suivre !
Lamine Diallo
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