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Conférence d’Entente Nationale: Les éclairages de la commission préparatoire
Publié le mardi 21 mars 2017  |  Le 26 Mars
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Les membres du groupe de travail de communication et de Relations Publiques de la commission préparatoire de la conférence d’entente nationale ont organisé samedi dernier à l’hôtel Relais Touristique Tin-buctu une journée d’échanges avec les hommes de médias.
C’était sur le thème « Conférence d’Entente Nationale en 5 questions ; Quand les Maliens se parlent en toute vérité, ils se comprennent’’ ».
La rencontre a été présidée par Mr Alfousseiny Sidibé, coordinateur du groupe de travail de communication et de relations publiques de la conférence d’entente nationale en présence des membres de l’organisation, Mr Cheick Hamala Diarra, Mme Ramata Diaouré et Bassidiki Touré, représentant l’ASSEP.
Au cours de la rencontre, les conférenciers ont expliqué la conférence d’entente nationale à travers 5 questions principales : qu’est ce la Conférence d’Entente Nationale, ses objectifs, son organisation, le jour où elle aura lieu, le mandat et la composition de la Commission préparatoire.
Selon les conférenciers, selon l’article 5 de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali (issu du processus d’Alger au titre des mesures destinées à instaurer la paix et la réconciliation nationale ) la Conférence d’Entente Nationale sera organisée durant la période intérimaire, avec le soutien du Comité de Suivi et sur la base d’une représentation équitable des parties, en vue de permettre un débat approfondi entre les composantes de la Nation malienne sur les causes profondes du conflit.
Ce débat devra dégager les éléments d’une solution devant permettre au Mali de transcender sa douloureuse épreuve, de valoriser la contribution de ses différentes composantes à l’identité du pays et promouvoir une véritable réconciliation nationale.
Une Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale sera ainsi élaborée sur une base consensuelle, en vue de prendre en charge les dimensions mémorielles, identitaires, et historiques de la crise malienne et de sceller son unité nationale et son intégrité territoriale ».
Les membres de la commission préparatoire ont ensuite expliqué que la Conférence d’Entente Nationale est conçue comme un espace de réflexion inclusive et de dialogue inter-Maliens avec pour socle le «vivre ensemble». « Pour cela, elle vise à instaurer un débat approfondi et inclusif entre toutes les composantes de la Nation malienne sur les causes profondes du conflit », ajoutent-t-ils.
Parlant de l’organisation, de la rencontre, les conférenciers ont soutenu qu’elle se déroulera dans un cadre serein, avec une liberté totale d’expression, mais également dans la discipline et les limites du cadre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. « A cet effet, nous allons élaborer un document de travail pour servir de cadre conceptuel et de guide pour les débats. Sa substance intégrera les informations issues de la documentation pertinente existante ainsi que celles recueillies sur le terrain par les «missions de sensibilisation et d’écoute» organisées à cet effet », ont indiquée indiqué les conférences.
A noter que la Commission préparatoire, compte 40 membres et est présidée par le Médiateur de la République, M. Baba Akhib Haidara, qui présidera également la Conférence d’Entente Nationale.
Concernant la date à laquelle se tiendra la rencontre, la commission indique qu’elle sera communiquée bientôt par le président IBK lui-même. Toutefois précisent les conférenciers, la Conférence d’Entente Nationale se tiendra à Bamako en ce mois de mars.
La conférence d’Entente Nationale n’est pas une conférence sur le nord
Selon Mr Alfousseiny Sidibé, coordinateur, la conférence d’entente nationale n’est pas souveraine et ne saurait l’être. « Elle ne sera pas non plus une conférence pour le nord, mais nationale pour discuter des causes profondes du conflit de notre pays. Il n’y a pas non plus dans la commission un représentant d’un groupe ou d’une communauté, mais celui des maliens », précisera Mr Sidibé.
Djibril Kayentao
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