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Boubacar Baba Diarra, PDT DE LA FEMAFOOT(Octobre 2013-Mars 2017): Une calamité pour le football malien
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  La Mutation
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.
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Un malien qui méprise le Mali et son football, alors qu’il en fait sa vache laitière ! Un président de Fédération qui ouvre des fronts prouvant sa volonté visant de déstabiliser les Ligues (Kayes, Sikasso, Ségou). Un président de Fédération toujours absent, sauf que le Mali doit préparer et jouer des matches, ou que des partenaires ou sponsors sont annoncés. Pour le reste, il s’en fout et personne au sommet ne peut l’interpeller. Son dernier rempart le club, celui par qui il occupe son poste, vient de le radier de ses tablettes à vie.

Boubacar Baba Diarra est un homme d’affaires et mafieux qui fait du football malien sa chose à lui tout seul. « Il est aidé par son secrétaire général, Yacouba Traoré », confie une source fédérale. Ceci est inacceptable à l’heure de la réconciliation, de la sécurité et de la paix.

Son sport favori, est de prendre des billets d’avion en compagnie galante pour le continent, où il brûle nos capitaux issus de sa rapine sur les fonds qu’alloue la Fifa aux Fédérations de football de par le monde. Tenez-bien : Chaque année selon les dernières dénonciations par les Ligues de Tombouctou, Kidaln Gao, Kayes, Ségou et Bamako, il ne capte pas moins de 300.000 dollars.

Il y a d’autres sous qui viennent de façon continue au compte d’aides pour le foot féminin et d’autres structures pour la promotion du foot à la base. Notre général de peau lice est lui préoccupé à faire la part belle à ses amis d’anciens ministres, de policiers à la retraites, du gouverneur et d’autres lobbys non connus par le public. Rien qu’à voir le sort réservé au Djoliba, on sait qu’il en est pour beaucoup, et à dire que c’est juste pour appliquer les textes, c’est peu dire. Pourtant hier, c’est lui qui ordonnait avec espèces sonnantes et trébuchantes les insultes et chasses aux sorcières dans les stades du pays à l’encontre de Feu Hammadoun Kolado Cissé.

Pour avoir fait du football, un otage de la pagaille engendrée par la violation des textes, la ville de Ségou au lendemain de l’attaque du camp de Nampala, était le théâtre d’une scène de guerre. Aussi, pour la seconde fois, les acteurs du football malien se sont retrouvés au Tribunal arbitral du sport (TAS). Elle vient prouver à ceux qui en doutaient encore que la crise qui secoue le football malien depuis 2015 est loin d’être derrière nous.

Et elle ne met pas en cause les textes qui sont jugés meilleurs par la Fifa, mais surtout une mauvaise interprétation de ceux-ci afin de mettre certains acteurs et leurs clubs à la touche. Dans un pays normal, il devrait passer à la barre et avec les événements de Ségou et les Loubards dans les stades pour agresser les supporters, le reste de sa vie en prison, car ce qui a commencé à la Fifa, va et doit continuer pour investiguer sur les dessous de sa gestion opaque durant les trois années de son mandat, le premier en cours.

Tout un challenge pour qui sait la force de nuisance des bandits à col blanc au Mali, ce, à tous les niveaux. Mais que de nous conforter dans l’application de la justice en démocratie, les autorités maliennes avaient fait le vide, car bien de nos ministres ou hauts cadres sont empêtrés dans les magouilles de Boubacar Baba Diarra, un citoyen en mal avec la bonne gouvernance. Maintenant qu’il se voit acculé par son club d’avant, il doit à nouveau se retourner vers ses complices du haut d’en haut pour se tirer d’affaire, certes, rien que pour cacher les vrais détournements.

On doit interpeler tous ceux qui sont intervenus à la Primature et à l’assemblée nationale pour défendre Boubacar Baba Diarra. Chacun se laisser amadouer pour des miettes, surtout pour des promesses fallacieuses et chimériques ne peut se terminer que dans la douleur. Celle d’être tombé trop bas pour un criminel économique avec ses complices. Disons que c’est de la mafia in Mali, car Boubacar Baba Diarra comme s’il vengeait du Mali et des maliens pour l’avoir conduit des loubards aux stades de Bamako et Ségou à un moment de l’histoire, pour combattre les supporters.

Si la Fifa ne s’en mêle pas pour dit-on règlement à l’interne. Ces derniers temps il nous est revenu qu’un expert de l’instance suprême du football, en visite de terrain, a été surpris de l’état d’un terrain, notamment des pelouses. Comme lui, il est temps que Yacouba Traoré alias « Yacoubadjan », tout puissant secrétaire général et d’autres de l’équipe Boubacar Baba Diarra, doivent se dire qu’il est temps de dégager, notamment avec les pratiques mafieuses en cours et ses favoritismes dans notre football. De là, on peut dire que rien n’est surprenant à la Fédération malienne de football.

Car on a tout fait pour n’avoir en son sein que des copains et des coquins pour tromper les populations, surtout les jeunes. Qu’attends les autorités, pour enfoncer le clou en disant toute la vérité sur les dessous des gestions amicaux de nos sélections nationales. Et le président de l’Assemblée nationale, dans tout ça ? Si Isaac Sidibé, toutefois, ne dit rien, alors on peut penser qu’il a bien sa part du gâteau et pour cette raison, il n’est pas facile de cracher sur la main qui vous nourrît.

Ceci est idem pour plusieurs membres de la Fémafoot, d’où l’Omerta qui y sévit présentement. Nous croyons qu’il est temps de faire amende honorable pour faire lever la suspension qui frappe le Mali depuis le 17 mars dernier. Le cas Boubacar Baba Diarra nous est offert pour montrer la voie aux autres Fédérations du continent. Boubacar Baba Diarra, qui a annoncé la formation des stadiers excusez des Loubards, doit quitter, mais avant qu’il dise tout sur sa gestion, et puisse IBK accepter qu’un audit y soit appliquée jusqu’au bout pour la première fois sous son mandat.
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