Reportée deux fois, la mise en place des autorités intérimaires dans les régions de Taoudéni et de Tombouctou est devenue un casse-tête pour les plus hautes autorités de ce pays. C’est dans cette optique que le gouvernement a dépêché sur le terrain, les députés de la région, la hiérarchie militaire, avec à sa tête le ministre de la Défense, le chef d’état-major général des armées et autres responsables et acteurs du processus en cours.
Depuis 48 h, des concertations ont été enclenchées. Avec le CJA, les officiers de l’armée et les élus ont été reçus à l’état-major de ce dernier, qui proteste contre l’attitude adoptée pour la mise en place des autorités intérimaires. Le mouvement revendique son implication à tous les niveaux. Pour cela, les initiatives se multiplient et les concertations s’amplifient. La même démarche est en cours avec les MAA, deux autres dissidents de la Cma et de la Plate-forme. Ces derniers contestent catégoriquement la désignation du président du collège transitoire de Taoudéni, qui, selon eux, serait une imposition.