Au nord du Mali, dans le massif des Ifoghas, la bataille fait rage depuis dix jours. De l’aveu des militaires français et tchadiens, les jihadistes se battent avec beaucoup de détermination. Et selon l’état-major français, la bataille risque de durer encore plusieurs jours.
« Ce sont des combats au sol à moins de cent mètres. Les jihadistes vont d’une grotte à l’autre. Et malgré leurs pertes, ils ne renoncent pas », confie un membre de l’état-major français. Pourquoi une telle opiniâtreté ? « Parce qu’ils sont dans une forteresse naturelle de 25 km sur 25 km, et que leurs chefs sont sans doute avec eux », souligne ce haut-responsable, qui se dit incapable de confirmer la mort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar. « Les jihadistes veulent aussi protéger leur arsenal de guerre », ajoute-t-il.
A mesure qu’ils progressent, vallée par vallée, les soldats français et tchadiens sont stupéfaits par la quantité d’armes qu’ils découvrent. Très peu de missiles, et aucun en état de marche. En revanche, des tonnes de lance-roquettes et d’explosifs. Des ordinateurs aussi, que Français et Tchadiens ont récupérés intacts, et qu’ils ne vont pas manquer de faire parler. Par ailleurs, quelques jihadistes ont été faits prisonniers. ... suite de l'article sur RFI