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Réunion du parlement de la CEDEAO: L’Implication forte des députés dans la lutte contre l’insécurité
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  L’Essor
séssion
© aBamako.com par A.S
séssion à l`AN
Bamako, le 25 février 2016 une loi a ete vote sur le Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme
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Au cours de la rencontre, les participants échangeront sur un mécanisme d’intervention pertinent permettant au Parlement d’apporter une contribution efficiente dans la mise en œuvre de la stratégie de la CEDEAO pour venir à bout du terrorisme

Le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, a présidé hier à l’hôtel Salam l’ouverture de la réunion délocalisée de la Commission mixte Affaires politiques, paix, sécurité et MAEP/Affaires juridiques et judiciaires du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) dont le thème s’intitule «Paix et sécurité: les défis de la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’ouest : cas du Mali». C’était en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop, du président du parlement de la CEDEAO, Moustaph Cissé, du co-président de la commission mixte et coordinateur des députés CEDEAO du Mali, Yaya Sangaré et du représentant spécial du président de la commission de la CEDEAO, Checa Abdou Touré. Organisée en collaboration avec l’Assemblée nationale du Mali et la Fondation Frederich Ebert, cette réunion a pour objectif principal d’offrir l’opportunité aux députés membres de la Commission mixte de s’imprégner davantage des enjeux liés au terrorisme dans l’espace CEDEAO, afin de faire des recommandations utiles au Parlement dans le sens de son implication dans la mise en œuvre des politiques et stratégies communautaires destinés à relever les défis sécuritaires, en particulier la lutte contre le terrorisme. Le cadre ainsi créé permettra aux députés de s’approprier de l’arsenal juridique international et régional de lutte contre le terrorisme; de les familiariser avec les mesures prises et/ou en cours en vue de juguler le terrorisme dans la région, en particulier dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de la CEDEAO pour la lutte contre le terrorisme. Depuis l’adoption du traité révisé du 24 juillet 1993, la CEDEAO a inscrit les questions de paix et de sécurité parmi ses objectifs majeurs. Ainsi le chapitre 10 dudit traité est consacré à la coopération dans les domaines des affaires politiques, judiciaires et juridiques, de la sécurité régionale et de l’immigration. Et plusieurs autres instruments ont été adoptés dont, entre autres, le protocole A/P1/12/99 relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité signé le 10 décembre 1999 à Lomé; la convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes signée le 14 juillet 2006 à Abuja au Nigéria. Il y a aussi le règlement MSC/REG.1/01/08 du 16 janvier 2008 du conseil de médiation et de sécurité portant cadre de prévention des conflits de la CEDEAO. En dépit de multiples contraintes, l’adoption de ces textes et les efforts consentis par les Etats membres pour leur mise en œuvre, ont permis à la communauté de juguler les crises multiformes survenues en son sein. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop, a expliqué que l’extrême pauvreté et le chômage endémique des jeunes, la fragilité des Etats à assurer un contrôle effectif sur leur territoire, y compris leurs frontières favorisent la criminalité transnationale, la montée de l’extrémisme religieux. «Ces groupes disposant de moyens considérables ont les mêmes objectifs et proviennent de sources diverses », a-t-il indiqué. Abdoulaye Diop a également rappelé que les menaces terroristes grandissantes, notamment depuis 2012 avec l’occupation de près de 2/3 du territoire malien par les groupes terroristes et séparatistes ont amené les Etats membres à prendre davantageconscience de la nécessité de prendre des mesures rigoureuses à la mesure du danger qui pèse sur toute la région. C’est dans ce cadre, a-t-il précisé, que les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, réunis à Yamoussoukro, ont adopté le 28 février 2013 une position commune en matière de lutte contre le terrorisme. Au cours de la rencontre, les députés membres de la commission mixte, les députés membres de la commission défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée nationale du Mali, les représentants du département de la commission de la CEDEAO en charge de la lutte contre le terrorisme et des personnes ressources échangeront sur un mécanisme d’intervention pertinent permettant au Parlement d’apporter une contribution efficiente dans la mise en œuvre de la stratégie de la CEDEAO pour la lutte contre le terrorisme et faire, à cet effet, des recommandations au Parlement lors de sa prochaine session. La réunion sera également une opportunité pour les députés de s’imprégner davantage du processus de paix au Mali à travers une séance d’interaction avec les principaux acteurs du processus de paix au Mali, notamment sur les progrès et les défis ; et une séance d’écoute citoyenne permettant de recueillir les attentes des citoyens des régions du Mali particulièrement affectées par le terrorisme.

S. DOUMBIA
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