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grèves illimitées : A qui la faute ?
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  l'aube d'afrique
Marche
© aBamako.com par A.S
Marche de réclamation des médecins internes
Bamako, le 03 septembre 2014. Les médecins internes ont marché dans les rues pour réclamer la reprise des cours dans leurs facultés.
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Les travailleurs de la santé, de la solidarité et de l’action humanitaire, de la promotion féminine, de l’éducation, de la direction nationale du commerce et de la concurrence, observent une grève illimitée depuis plus d’une dizaine de jours. La situation fait froid au dos et coupe le sommeil à tout bon citoyen responsable. Rarement dans ce pays, le front social n’avait atteint un niveau d’ébullition. Où allons-nous ? Qu’a-t-il fait, le Mali pour mériter ce traitement.
Dans tous les cas, ce sont les populations qui payent le lourd tribut de cette action syndicale. Jour après jour, l’étau se resserre autour des couches les plus vénérables. En la matière, le gouvernement est le premier indexé. Qu’a-t-il fait pour anticiper le mouvement. Allez-y faire un tour au niveau des structures sanitaires pour constater le désarroi. Déjà, Dieu seul sait l’impact de cette grève illimitée sur le pays, en termes de pertes en vie humaines, financiers.
Ces grèves qui sont le résultat de la mauvaise gestion par le pouvoir de la situation, exigent à l’urgence, des mesures exceptionnelles pour éviter que la grogne sociale ne déborde. Selon des observateurs, ces mouvements portent les germes d’une révolution populaire qui ne dit pas son nom. Si rien n’est fait, c’est dire que le Mali risque de se diriger vers le chaos.
A qui profite la chute du régime ? En plus de la situation sécuritaire précaire, le social qui vient s’en rajouter, constitue une véritable menace pour la stabilité et la réconciliation nationale. Si les revendications des grévistes, sont légitimes et fondées, il va de soi, de reconnaitre que le peuple malien est victime d’une situation qui aurait pu se résoudre si chacun avait pris ses responsabilités. Des négociations engagées entre les parties n’ont jusque-là rien donné. La grève continue avec persévérance.
Remy Théra
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