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République du Mali : IBK, un président isolé…
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  l'aube d'afrique
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Elu avec plus de 77% des suffrages exprimés en 2013, le président de la République, SEM Ibrahim Boubacar Keïta, était perçu comme le sauveur du Mali. Incompris par les siens, il commande presque isolé, contre vents et marrées, le navire « Mali » qui résiste au naufrage.
A son arrivée aux affaires, sa seule ambition était de donner un nouveau souffle de vie à une nation meurtrie par une crise sociale, politique et sécuritaire sans précédent. Des gens se levés partout pour l’accompagner dans cette tâche aussi complexe que couteuse au point de vue économique. Cette main tendue par ceux qui constituaient, les voix les plus autorisées au sein des forces vives de la nation, n’a pas laissé le choix à l’homme.

A moins de la mi-parcours de mandat, IBK se retrouve avec trois premiers Ministres et six formations gouvernementales. Cette instabilité de l’exécutif central a favorisé l’impatience des populations qui tardaient à voir des résultats des promesses de campagnes. Ces hommes qui ont eu la chance et la confiance du boss, d’être dans l’attelage, ont posé des actes.
Certains ont fait preuve d’efficacité. Cependant la nomination de certains au sein du gouvernement n’a été qu’une simple erreur, un gâchis. Nul besoin de citer des noms. Au Mali, on sait qui est qui et qui fait quoi. Aujourd’hui, c’est un Chef d’Etat isolé qui cherche à se racheter et à donner le meilleur de lui-même, malgré sa fragile santé, pour honorer ses engagements.

Outre les querelles qui ont toujours affaibli sa mouvance présidentielle, les leaders religieux n’ont cessé de mener une pression terrible sur le président au point qu’il était difficile pour lui de prendre d’anticipation. Beaucoup de choses ont été faites dans plusieurs domaines d’intervention.
Mais, ce n’est suffisant. Beaucoup reste à faire. Les attentes ne sont comblées, même à quel part, la volonté y est. Le choix des hommes semble faire défaut. Cet isolement risque de compromettre sérieusement les ambitions du parti présidentiel qui est à pied d’œuvre pour gagner victorieusement le pari en 2018.
Henriette Samaké
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