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Les Français sur deux fronts au Mali, un quatrième soldat tué
Publié le mercredi 6 mars 2013  |  AFP


© Autre presse par EMA
les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza. Cette conquête permet désormais, en complément du dispositif en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré depuis le 19 janvier 2012, de couvrir l’accès vers la capitale malienne et d’empêcher les groupes terroristes de menacer le Sud du Mali.


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PARIS - Confrontées à une vive résistance des combattants islamistes dans au moins deux régions du Mali, les forces françaises ont perdu un deuxième homme en quatre jours mercredi, alors que François Hollande a évoqué la mort de "chefs terroristes" dans le nord-est.
En visite à Varsovie, le président français a déclaré que "des chefs terroristes" ont été "anéantis" dans le massif des Ifoghas (nord-est), où les militaires tchadiens disent avoir tué la semaine dernière les jihadistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar.
Le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé "une diminution du nombre de soldats" français déployés au Mali "à partir du mois d'avril". Le gouvernement avait évoqué jusqu'alors une possible réduction des effectifs à partir de mars.
La "phase ultime" de l'intervention française au Mali "va durer encore tout le mois de mars et, à partir du mois d'avril, il y aura une diminution du nombre de soldats français au Mali dès lors que les forces africaines seront en relai, appuyées par des Européens", a-t-il déclaré.
Mercredi vers 07H00 un brigadier-chef de l'artillerie qui participait à une opération de sécurisation au côté de l'armée malienne à une centaine de km à l'est de Gao (nord), a été mortellement blessé lors d'un accrochage avec des islamistes, a indiqué la Défense. Il s'agit du quatrième militaire français tué depuis le début de l'opération française, le 11 janvier.
"Appuyé par une patrouille de Mirage 2000 et des hélicoptères de combat français", le détachement d'environ 200 soldats maliens a aussitôt riposté faisant, selon l'état-major, une dizaine de tués dans les rangs des jihadistes. Quatre militaires maliens ont été blessés au cours de l'opération.
Alors que de violents combats opposent les soldats français et tchadiens aux jihadistes dans le massif des Ifoghas (nord-est), de petits groupes harcèlent les troupes maliennes et françaises plusieurs centaines de km plus au sud, autour de Gao.
Dans la région de Tessalit (nord-est), les Français conduisent "des actions de recherche et de destruction sur un ennemi identifié, dans un sanctuaire où celui-ci cherche à tenir ses positions", souligne le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.
Elément nouveau : alors que les troupes françaises et africaines font très peu de prisonniers depuis le début du conflit, "une demi-dizaine" de combattants islamistes se sont rendus aux soldats français dans les Ifoghas, a-t-il précisé. Une reddition survenue dans la vallée d'Ametettai, dont les Français et les Tchadiens ont repris le contrôle ce week-end.
Autour de Gao, "on a plus affaire à des actions de harcèlement", a souligné
le porte-parole : "Nous sommes dans une mission de sécurisation, en
coordination avec des unités maliennes et nigériennes", avec en face "des
éléments terroristes assez mobiles qui cherchent à nous harceler plutôt qu'à
tenir fermement une position". Dans cette zone encore très vaste, "on a
manifestement des éléments terroristes qui cherchent à harceler nos actions",
a-t-il dit.
Le soldat tué mercredi près de la bourgade de Tin Keraten est le
brigadier-chef Wilfried Pingaud, 37 ans, du 68e régiment d'artillerie
d'Afrique de La Valbonne (Ain). Il appartenait à un détachement de liaison
(DL) d'une vingtaine de militaires français insérés dans une unité malienne.
Dans un communiqué, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a réaffirmé
la détermination "totale" de la France à mener "jusqu'à leur terme" les
opérations pour éliminer les groupes islamistes et restaurer l'intégrité du
Mali.
Environ 4.000 militaires français sont déployés au Mali, où ils coordonnent
leurs actions avec l'armée malienne, environ 4.000 soldats des pays de
l'Afrique de l'ouest et 2.000 tchadiens.
Un premier soldat français a été tué le 11 janvier près de Sévaré (nord),
aux premières heures de l'opération. Deux autres sont tombés les 19 février et
2 mars dans le nord-est.

dch/mad/sd

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