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Focus : Malaise social !
Publié le jeudi 23 mars 2017  |  L’aube
l`atmosphère
© aBamako.com par A S
l`atmosphère dans quelques services publics pendant la grève de l`UNTM
L`atmosphère dans certains services publics lors durant les deux jours de grève de l`UNTM (21 et 22 Août 2014)
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Depuis plus de dix jours, les agents de santé observent une grève illimitée. A l’heure actuelle, le mouvement est largement suivi dans les structures publiques (hôpitaux, centres de santé) sur toute l’étendue du territoire. Cette grève a déjà fait de nombreuses victimes au sein des populations. Apparemment, le gouvernement n’en a cure.

Pour preuve, aucune négociation n’a été engagée afin d’arrêter le mouvement dont les conséquences sont déjà très dramatiques. Comment un gouvernement, qui accepte de négocier avec des bandits armés, refuse de dialoguer avec des syndicats ? Jusqu’où le silence coupable de cette société alimentaire face au drame des citoyens ? Où sont ces leaders religieux, habituellement prompts à égrener un chapelet de louanges devant le prince du jour, mais qui ne pipent mot en ces moments pénibles pour les malades ?

Hier, à Kalaban Coura, les populations, excédées par le manque d’eau, ont manifesté dans les rues. Le droit à l’eau ; donc le droit à la vie, est la seule revendication de ces pauvres populations de ce quartier de Bamako. Voilà deux situations triées sur le volet pour traduire à la fois la situation désastreuse du pays et le ras-le-bol des populations maliennes. Le tout est sans doute la conséquence de trois ans de mauvaise gouvernance basée sur l’improvisation, le tâtonnement et le manque de vision.

L’évidence est là : le Mali va mal ; les Maliens souffrent. Pour beaucoup de nos compatriotes, le plus grand mal du Mali actuel est son chef de l’Etat. Coupé des réalités, enfermé dans une tour d’Ivoire, IBK fait face à une désapprobation générale en sourdine. En effet, la majorité, naguère silencieuse parmi les populations traumatisée, commence maintenant à pousser des cris d’orfraie à cause d’un malaise social persistant. C’est là le danger pour un Mali qui tangue.

C H Sylla
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