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CAF: suspension du comité de normalisation du football
Publié le jeudi 23 mars 2017  |  L'Officiel
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La Confédération africaine de football (CAF) vient de suspendre le comité de normalisation du football mis en place par le ministre des Sports du Mali. Sur cinquante quatre (54) pays membres de la CAF, il y a eu trente quatre (34) votants pour le nouveau président, le Malgache Ahmad Ahmad, et vingt (20) contre pour le sortant, le Camerounais Issa Hayatou. Le total donne 54 (34+20)=54 pays. En clair, l’inspecteur général Boubacar Baba Diarra, président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) a bien voté au nom du Mali.
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, doit chasser du gouvernement tous les ministres chefs de partis politiques pour la simple raison qu’ils confondent la gestion gouvernementale et celle de leur propre formation politique. Le comité de normalisation du ministre des Sports est uniquement composé des militants de la Convergence pour le développement du Mali (CODEM).

De quoi demain sera-t-il fait ?
Parmi les stéréotypes largement diffusés, celui des jeunes révoltés qui refusent de se laisser récupérer par la société en participant à la production occupe une place de choix. Rien de tel pourtant chez les lycéens «cuvé 1978». Leur attitude face à leur métier futur semble plutôt lucide, positive et réaliste. Ils placent au premier rang des problèmes préoccupants : l’inflation et le chômage.
Contrairement à l’idée très répandue selon laquelle les jeunes refusent la mobilité de l’emploi (le fameux slogan : Vivre et travailler au pays), 93% d’entre eux envisagent «tout à fait de partir si cela en vaut la peine».
En classe terminale, 54% des élèves savent exactement quelles études supérieures ils souhaitent entreprendre après le bac. La majorité des lycéens, en revanche, n’ont qu’une idée très floue de la profession qu’ils exercent plus tard. Mais deux constantes reviennent sans cesse : le gout des contacts humains et le désir d’aider les autres. Sans doute, comme toutes les enquêtes, celle-ci doit-elle être lue avec une certaine prudence.
Il faut notamment se souvenir que les statistiques globales dissimulent l’existence de minorités. Tout, bien sûr, n’est pas rose dans le portait des lycéens qui nous est ici proposé : leur consommation de tabac et d’alcool, par exemple, est inquiétante. Mais enfin, sur bien des points, cette jeunesse n’a aucun rapport avec le portrait noirci qu’en proposent des penseurs pessimistes et désabusés. Où est le durcissement des rapports entre les générations ? Où est la nouvelle classe révolutionnaire qui allait renverser la société bourgeoise ?
L’inflation, le chômage, les problèmes d’environnement leur paraissent infiniment plus urgents à résoudre. Une jeunesse sérieuse, travailleuse, soucieuse de son avenir, voilà, pour l’essentiel, ce qui ressort de l’enquête. Heureusement, c’est une image beaucoup plus positive et constructive, que celle que certains analystes de la société nous avaient tracée.
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