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Des pertes pour l’Etat malien occasionnées par la surcharge chaque année : 40 milliards F CFA soit l’équivalent 130km de route en béton bitumineux et un surcoût financier d’environ 3 milliards F CFA
Publié le jeudi 23 mars 2017  |  La Lettre du Peuple
7eme
© aBamako.com par Momo
7eme conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA
Bamako, le 14 juillet 2016 les rideaux sont tombés sur les travaux de la 7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA au Radisson Blu de Bamako. photo Mme Traoré Seynabou Diop Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement,
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C’est le coût des pertes chaque année pour l’Etat malien occasion par la surcharge sur les routes. Dans le but de sensibiliser les acteurs du transport sur les méfaits du surcharge et l’application du règlement n°14 à compter du 01 Avril 2017, le département de l’équipement, des transports et du désenclavement a initié un atelier d’information le lundi 20 mars à l’hôtel de l’amitié de Bamako.

La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des acteurs du secteur des transports au Mali, des partenaires techniques et financiers autour de quatre membres du gouvernement, à savoir Mme le ministre de l’équipement des transports et du désenclavement, Traoré Seynabou Diop, de son collègue de la sécurité Gal Salif Traoré, du ministre de l’économie et des finances Dr Boubou Cissé et du ministre du commerce Abdoul Karim Konaté, en présence du représentant de L’UEMOA au Mali.



Dans son discours d’ouverture Mme Traoré Seynabou Diop, ministre de l’équipement des transports et du désenclavement, a rappelé que cet atelier est la suite de la rencontre des ministres en charge des infrastructures et du transport routier des États membres de L’UEMOA, du Ghana et de la Guinée tenue le 23 Septembre 2016 à Cotonou qui se veut un facteur d’appropriation des résultats de la dite déclaration pour l’ensemble des acteurs et professionnels du transport au Mali.

Selon elle c’est suite au constat de l’échec de l’application concomitante par les États membres le 1er juin 2016 que les ministres en charge des États membres de L’UEMOA et de leurs homologues du Ghana et de la Guinée Conakry se sont retrouvés à nouveau à Cotonou pour faire le bilan et adopter le calendrier suivant:

À partir du 1 février 2017 l’équipement des ports de pèse- essieux et procéder au pesage et au délestage avec des amendes conformes au Règlement n° 14 de 20.000 F CFA par tonne de surcharge pour le trafic national et 60.000 FCFA par tonne de surcharge pour le trafic international. Le dépassement de la hauteur limite de 4.5 mètres de gabarit est sanctionné avec une amende de 10.000 F CFA.

A partir du 1er Avril 2017: «Toutes les plateformes générant plus de 200.000 tonnes de fret par an et les corridors doivent être équipés de pèse- essieux et procéder au pesage et au délestage avec amendes conformes au Règlement n°14 de 20.000 F CFA par tonne de surcharge pour le trafic national et 60.000 F CFA pour le trafic international;

Toute plateforme ayant manqué aux dispositions citées est amendée à 200.000 F CFA par véhicule surchargé par ses soins ».

Après avoir salué l’appui des partenaires techniques et financiers, elle a invité les acteurs du transport à sauvegarder notre patrimoine routier. Elle a souligné son importance dans le développement du pays à l’effet de réduire les prix et les délais d’acheminement des produits mais aussi de mieux amortir les véhicules. C’est pourquoi, elle a sollicité leur accompagnement afin que la date du 1er avril 2017 soit maintenue pour l’application intégrale du Règlement.

Pour le représentant de L’UEMOA au Mali, HYACINTHE FRANÇOIS AKOKO, s’est réjouit de la tenue de cet atelier qui vise à mettre au même niveau d’information les acteurs du transport au Mali. Selon si un effort considérable à été fait ces 20 dernières années pour la construction des routes avec le concours des partenaires techniques et financiers dont principalement l’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement, force est de constater que ces infrastructures réalisées à coût des milliards ont une durée de vie courte que prévue due principalement à la surcharge qui constitue selon lui un défi majeur pour toute l’Afrique de l’Ouest d’où l’adoption par les États membres du 16 Décembre 2005 à Bamako du Règlement n° 14 .

Quant au représentant de la BAD, chef de fil des partenaires techniques et financiers du secteur routier, Abdoulaye Tandina, a souligné qu’une bonne mise en oeuvre du Règlement contribuera à la durabilité des investissements dans le secteur routier. S’agissant de l’entretien routier et du fonds, il a rassuré le ministre que la BAD a noté avec satisfaction les dispositions prises par gouvernement malien pour l’évolution vers un fonds de seconde génération et l’augmentation des ressources du fonds d’entretien.

À noter les dispositions du Règlement n°14 rentrent en vigueur à compter du 1er Avril 2017 sur l’étendue des territoires de l’espace UEMOA et ceux du Ghana et de la Guinée Conakry.

Mamadou Nimaga

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