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Grèves Syndicales Tous Azimuts : L’Etat…pris à la gorge !
Publié le jeudi 23 mars 2017  |  L'Officiel
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© aBamako.com par A.S
Ministre du travail de la fonction publique de la reforme de l’état chargé des relations avec les institutions : Mme Diarra Raky Tala
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Les temps sont durs pour le gouvernement Modibo Keïta ; Ce, à quelques mois seulement de la fin du mandat du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. De tous les cotés ça brûle. Comme par un effet de contamination, un mouvement de grève des travailleurs est entrain de gagner tous les secteurs, depuis que le ton avait été donné par le secteur de la justice où les magistrats, après une grève illimitée, ont réussi à faire plier le gouvernement. Est-ce ce qui a ouvert la voie à la chienlit? Rien n’est moins sûr.
Difficile, en effet, de trouver un secteur où les travailleurs ne sont pas en grève de 48h, 72 h, s’ils ne sont pas entrain d’observer une grève illimitée, comme c’est le cas avec les travailleurs du secteur de la Santé. Depuis des semaines, ça ne travaille plus dans nos Centres de Santé communautaires, dans les Centres de Santé de Référence et dans les hôpitaux.
Comme pris à la gorge par ces actes de débrayages émanant de toute part, l’Etat ne sait finalement plus où donner de la tête. Une situation qui fait craindre le pire. Car, il n’y a rien qui radicalise très vite les syndicalistes que quand ils ont le sentiment de n’être pas pris au sérieux, ou que la légitimité de leurs revendications n’est pas reconnue. Or, c’est des plaintes de ce genre que nous entendons, de plus en plus, de la plupart de certains syndicats qui sont partis en grève, il y a quelques jours pour les uns, quelques semaines pour les autres et bientôt un mois pour certains.
Conséquence ? La situation sociale déjà difficile, commence à inquiéter. Face à ce blocage ils sont nombreux ceux qui s’interrogent et cherchent à comprendre ce que cache sur le silence (pesant) du gouvernement ; un gouvernement visiblement insensible à la détérioration (dégradation ?) du climat social. Un tel climat constitue, pourtant une alerte que nul ne doit prendre à la légère. Au moment où il (le gouvernement) affiche de plus en plus son impuissance, il urge de trouver une autre alternative.
La situation qui a, aujourd’hui, dépassé le seuil de l’alerte, impose au chef de l’Etat, qu’il prenne ses responsabilités; Ce qui nécessite, de sa part, la prise de certaines initiatives (c’est lui qui en connait la nature) pour éviter qu’il ne tombe (lui-même) dans le piège de ceux qui ne souhaitent qu’une chose : le voir terminer son quinquennat…dans le naufrage.
Oumar Diamoye
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