Ngounoungoun kan (les potins de la rue) : Le Diplôme d’Honneur “Cabral” décerné à IBK : Frustration de la famille

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Publié le jeudi 23 mars 2017 | Mali-Flash

© aBamako.com par A.S
Commémoration de la mort de Cabral
Bamako, le 17 mars 2014 . Lafiabougou. Dans le cadre de la commémoration du 34ème anniversaire de l’assassinat de Abdoul Karim Camara dit Cabral, le gouvernement du Mali a organisée une ceremonie de depos de gerbe de fleur.

La 37ème commémoration de la mort d’Abdoul Karim Camara dit « Cabral » à créé des frustrations. Depuis le décès de Cabral, chaque année, l’Amicale des anciens élèves et étudiants du Mali « AMS-UNEEM) rend visite à la famille du défunt pour le repos éternel de l’âme de l’illustre disparu. Ngounoungnou KAN nous révèle que cette année la tradition n’a pas été respectée parce que, après avoir décerné le diplôme d’Honneur Abdoul Karim CAMARA “Cabral” au Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA, la famille et les camarades de Cabral ont demandé à AMS-UNEEM de ne pas aller à la cérémonie de recueillement qu’ils organisaient chaque 17 mars à leur domicile à partir de 16h. Parce que selon une source proche de la famille, ce diplôme d’honneur est, pour la famille, une trahison de la mémoire de Cabral. Parce que ca va à l’encontre de ses visions. Il a fait savoir que depuis un certain temps la commémoration de la mort de Cabral n’a plus son sens. Il a été politisé par des opportunistes. Cabral a lutté pour la cause de l’école malienne et l’ensemble du peuple malien retient de lui un combattant patriote parmi les patriotes qui ont lutté pour l’instauration de la démocratie au Mali. Il était sûr qu’il ne pouvait choisir de vivre dans la honte et le déni de droit.

Question : Pourquoi IBK ne devait pas avoir ce diplôme d’honneur ?

Certains observateurs répondent par l’affirmative, parce que, justifient-ils, le Président Ibrahim Boubacar Keita n’a rien fait pour le bien-être de l’école malienne, depuis qu’il était Premier ministre jusqu’à nos jours. Il n’a rien apporté à l’école malienne et n’est jamais intéressé sur l’avenir de l’école.

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