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Burkina: un leader d’Ansarul Islam tué (sources sécuritaires)
Publié le jeudi 23 mars 2017  |  AFP
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Ouagadougou, 23 mars 2017 (AFP) - Arouna Dicko, un des leaders du groupe
jihadiste Ansarul Islam, auteur de nombreuses attaques dans le nord du Burkina
Faso, frontalier du Mali, a été tué dans la nuit de mercredi à jeudi par
l'armée burkinabè, a appris jeudi l'AFP de sources sécuritaires.
"Le leader terroriste Arouna Dicko a été abattu lors d'une opération au
cours de la nuit de mercredi à jeudi à Petéga (25 km de Djibo)", a déclaré à
l'AFP un officier sous le couvert de l'anonymat.
Arouna Dicko, la cinquantaine, était souvent présenté comme un des
lieutenant du prédicateur burkinabè Ibrahim Maalam Dicko, le chef d'Ansarul
Islam, qui tente de s'implanter dans le nord du pays depuis plusieurs mois.
Selon cette source sécuritaire, Arouna Dicko s'était retranché en dehors du
village de Pétéga, avec des "individus armés acquis à sa cause".
"Plusieurs autres personnes, environ une vingtaine, ont également été
interpellées sur différents sites", a ajouté une autre source militaire. "Ces
arrestations permettront sans doute de procéder à d'autres interpellations
encore".
Des armes et des munitions ont été saisies lors de cette descente menée par
des éléments du Groupement des forces armées anti-terroristes (GFAT) et de la
gendarmerie, a indiqué la même source.
Dimanche, un gendarme avait été blessé dans une embuscade menée contre une
patrouille de la gendarmerie, toujours à Pétèga.
"Il est possible que ce soit l'oeuvre de ce groupuscule. Les auditions nous
permettront d'en savoir davantage", a indiqué la même source militaire, se
réjouissant d'une "première victoire de notre armée sur ces terroristes au
Sahel".
Les forces de sécurité du pays semblaient jusqu'ici incapables d'enrayer
ces attaques, notait récemment une source militaire sous couvert d'anonymat.
Mi-décembre, un détachement de cette unité spéciale, déployée à Nassoumbou,
à proximité de la frontière avec le Mali, avait subi l'attaque la plus
meurtrière jamais perpétrée contre l'armée burkinabè, avec la mort de 12
soldats qui avait traumatisé tout le pays. Le Nord du Burkina, frontalier du
Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le
premier trimestre 2015.
ab/pgf/jpc
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