Visite du ministre de l’Education en 5 è Région : des explications et des encouragements #aBamako

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Visite du ministre de l’Education en 5 è Région : des explications et des encouragements

Publié le jeudi 7 mars 2013 | L’Essor

© aBamako.com par A S
Rencontre entre le Ministre de l`Education Bocar Moussa Diarra et ses prédécesseurs
Bamako,le 03 janvier 2013: Le ministre Bocar Moussa Diarra a rencontré les anciens ministres ayant occupé son portefeuille.

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Education nationale 2013

Bocar Moussa Diarra a salué à Bankass, Bandiagara, Sangha, Djenné et Sofara l’esprit de partage qui a partout accueilli les déplacés du nord. Le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de L’Instruction Civique, Bocar Moussa Diarra, a visité du 2 au 4 mars des écoles dans les cercles de Koro, Bankass, Bandiagara, Sangha, Djenné et Sofara pour vérifier le reploiement de l’administration scolaire dans ces localités. Il était accompagné de membres de son cabinet, de représentants des autorités scolaires, administratives, politiques et sécuritaires de la région de Mopti.
A Koro, 3ème étape de son périple, le ministre a visité l’Institut de formation des maitres (IFM) et le lycée « Abiré Goro ». A Bankass, accueilli par une longue haie d’élèves, des acclamations nourries et des messages d’unité « Mali, Mali », il a visité le lycée public, le complexe scolaire « Joseh Yaro », le jardin d’enfants, les chantiers d’une école et de l’Institut de formation professionnelle (IFP).

Le ministre Diarra a ensuite mis le cap sur Bandiagara pour y voir l’Ecole technique et professionnelle de Bandiagara (ETPBA), le groupe scolaire « Mamadou Tolo », le lycée public. A Sangha, à 53 km de là, il a été accueilli dans la plus vieille école de la localité, le jardin d’enfants, les nouveaux locaux du Centre d’animation pédagogique (CAP). Dans cette localité, il a assisté à une exhibition des masques « Dogon ».

A Sofara et Djenné, Bocar Moussa Diarra a successivement visité les chantiers du nouveau Centre d’animation pédagogique (CAP) et le Centre de développement de la petite enfance (CDPE) de Tolobert (un des quartiers de Djenné).

A chacune de ses étapes, le ministre de l’Education s’est entretenu avec les autorités locales, les responsables scolaires, les enseignants et élèves sur les priorités du gouvernement de transition en termes de gestion, de redéploiement de l’administration scolaire. Il a transmis à ses interlocuteurs les félicitations du gouvernement pour leur esprit de solidarité et de partage avec leurs camarades déplacés du Nord et pour leur volonté de continuer à étudier malgré les difficultés que traverse notre pays. Bocar Moussa Diarra les a aussi encouragés et a réitéré les ambitions et les priorités du gouvernement pour une école performance et de qualité au sortir de la crise.

Plan d’action pour l’école. « Le gouvernement m’a chargé de venir vous féliciter pour avoir accepté d’étudier sans sorties intempestives en ces moments difficiles. Nous sommes en train de travailler à faire respecter vos droits et devoirs. Chaque élève doit désormais travailler et compter sur sa valeur intrinsèque et avoir un comportement digne et exemplaire face aux enseignants et aux troupes de la MISMA venues nous protéger », a-t-il préconisé en rappelant que l’école est une institution d’apprentissage et de discipline. Outre les deux missions qui lui sont confiées de libérer le Nord de notre pays et d’organiser des élections libres et transparentes, le gouvernement de transition a élaboré un plan d’action d’urgence pour redonner à l’école malienne ses lettres de noblesse. Ce plan s’appuie sur la formation pédagogique des enseignants et le redéploiement de l’administration.

Le secrétaire général du syndicat des enseignants de Bankass, Abdoul Kader Guindo, a présenté des doléances au ministre. Celles-ci ont trait au manque de formation continue, à l’intégration des enseignants dans la fonction publique des collectivités, à l’insuffisance des documents pédagogiques (livres, salles informatiques) et la non participation de certains enseignants à la correction des épreuves d’examens.

Le maire de Bankass, Allaye Guindo, et le préfet Hadi Traoré ont décrit la circonscription qui s’étend sur 9504 km2 et abrite 260.000 habitants. L’architecture scolaire comprend le centre d’animation pédagogique (CAP) de Bankass et de Sékoura, un nouveau lycée et un Institut de formation professionnelle. Il existe aussi une école agro-pastorale qui profite peu à son environnement et peine à atteindre ses objectifs. Idem pour l’Institut de formation professionnelle qui est une chance de développement du secteur agricole mais ne bénéficie pas de moyens adéquats, ni de marge d’initiatives encore moins de statut et de régime juridique approprié.

La sécurité de la délégation ministérielle a été assurée pendant toute la tournée par des soldats de la MISMA.

Envoyé spécial

S. Y. WAGUE

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