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L’Essor N° 17385 du 5/3/2013

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Mission internationale de soutien au Mali : 82 % des effectifs déployés
Publié le jeudi 7 mars 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la MISMA
Bamako, le 06 mars 2013 à l`Ecole de Maintien de la Paix.


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Le colonel Yao Adjoumani, le porte-parole de MISMA (Mission internationale de soutien au Mali) a animé mercredi son point de presse hebdomadaire sur les activités de la mission internationale et la conduite de la guerre au Mali.

L’officier a indiqué que les forces africaines déployées au Mali comptent plus de 6000 éléments, soit 82% de l’effectif programmé. La MISMA, a-t-il assuré, poursuit sa montée en puissance car il faut maintenant sécuriser les zones déjà libérées. Yao Adjoumani a profité de l’occasion pour fournir des chiffres actualisés sur les déplacés de l’intérieur du Mali et des pays voisins à la date du 22 février. Ainsi, on compte 170 769 de nos compatriotes réfugiés au Burkina, Algérie et Niger. 430 978 personnes sont déplacées à l’intérieur. La plupart d’entre ont trouvé refuge dans des familles d’accueil à Mopti, Ségou, Bamako Sikasso et d’autres villes.

La question récurrente de l’absence de l’armée malienne dans la Région de Kidal, est revenue sur le tapis. Accoutumé à cette interrogation, le colonel Adjoumani a réaffirmé que le plus important est de sécuriser et d’empêcher toute infiltration des islamistes dans les villes sous contrôles des forces conjointes. « Aujourd’hui, le terrorisme n’a ni visage, ni couleur. Nous sommes dans une guerre asymétrique. Si tout le monde va à Kidal, l’ennemi peut venir occuper nos anciennes positions. Les islamistes ont plus d’un tour dans leur sac », a-t-il souligné.

Selon l’officier, les zones de Ségou et Mopti font partie de ce qu’on appelle dans le jargon militaire la « zone go ». C’est-à-dire sécurisées pour les civils et personnel humanitaire. La « zone go avec prudence » concerne Gao et Tombouctou tandis que Kidal et Tessalit font partie des zones dites « no go ». Autrement dit ces zones ne sont ni conseillées aux civils ni au personnel humanitaire.

Questionné sur la mort des deux chefs islamistes, Abou Zeid et Belmoktar, Yao Adjoumani a indiqué que « la MISMA n’a pas de confirmation et attend les résultats du test ADN ». Il a annoncé la tenue, ce vendredi à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye, d’une importante rencontre des chefs d’État-major de la MISMA au cours de laquelle sera lancée la troisième phase du concept d’opération de la mission.

A. DIARRA

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