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Grève illimitée des agents de la santé : La FELASCOM de la commune VI demande à ses agents de reprendre le travail
Publié le vendredi 24 mars 2017  |  Le Tjikan
La
© aBamako.com par FS
La population de Daoudabougou a nettoyé la cour de l`école et le CSCOM.
Le CDQ, la CNJ, la CAFO, la Cheferie et les GIE ont organisé une journée citoyenne le Dimanche 19 Février 2017.
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Le mercredi 22 mars dernier, la Fédération Locale des Associations de Santé Communautaire (FELASCOM) de la Commune VI en collaboration avec la Mairie de la Commune VI a organisé une réunion avec tous les acteurs de la santé dans la Commune VI. Objectif : faire l’état des lieux de la grève des agents de santé et surtout ceux de la commune VI. Et surtout demander à leurs agents de rependre immédiatement le travail. C’était dans la salle de réunions de la Marie de la Commune VI à Sogoniko en présence du 5ème adjoint au Maire, Abdalla Diarra, responsable des questions d’éducation et de santé de la Commune, de Yaya Zan Konaré, président national de la FELASCOM, ainsi que de plusieurs responsables en charge de la santé dans la commune.




Depuis le 9 mars dernier, les agents de santé sont en grève illimitée, mais ce mouvement de grève ne concerne pas les agents socio-sanitaires, selon les responsables de la FELASCOM.
Pour Hamidou Guindo, président de la FELASCOM, cette grève a été décidée sans qu’eux les acteurs qui gèrent les Associations de Santé Communautaire (ASACO) et les personnels ne soient impliqués.
« La manière dont ils ont fait cette grève est plus que sauvage. Moi aussi, je suis un fonctionnaire de l’Etat. Avant, quand nous partions en grève, les structures étaient informées avec un préavis imputé de la base et jusqu’en haut avant même d’aller déposer l’avis au niveau national », a-t-il expliqué.
Le secrétaire général, Hamidou Diarra pour sa part dira qu’aujourd’hui au Mali, il est impossible de compter le nombre de décès survenus à cause de cette grève des agents de la santé. Selon lui, la population compte sur eux membres de la FELASCOM à qui, ils ont fait confiance pour contrôler leur santé. Pour lui, ils sont la seule association au Mali qui a eu le droit de créer des centres de santé.
« On a créé des centres de santé et recruté des personnes pour qu’elles travaillent pour nous. Cela veut dire que la majorité du personnel dans ces centres travaille pour nous et c’est nous qui les payons et non le gouvernement », a-t-il souligné. Avant d’expliquer que la grève est un droit pour les travailleurs et il ne les condamne pas dans la revendication de leurs droits. Car toutes les corporations le font. Mais pour lui, dans toute chose, il y a une manière de faire.
A en croire Hamidou Diarra, ce sont eux qui recrutent le personnel des ASACO. Et ils un contrat avec eux puisqu’ils les payent à chaque fin de mois.
« S’ils veulent aller en grève, ils doivent nous prévenir, nous faire leurs doléances avant d’aller en grève. Si on n’a pas trouvé de solutions, dans ce cas ils peuvent aller en grève », a-t-il déclaré. Avant de préciser qu’ils ont fait cette grève sans qu’eux, responsables de la FELASCOM n’aient reçu un préavis de grève. Aussi déplore-t-il, ce sont eux-mêmes qui ont cherché le préavis de grève et ils n’ont même pas été mentionnés en tant qu’ampliateurs sur ledit préavis de grève.
Et c’est suite à cela que le président a envoyé une lettre à l’ORTM en disant que la FELASCOM n’était pas au courtant de cette grève parce qu’ils n’ont pas reçu de préavis. Hamidou Diarra ajoutera qu’à chaque grève, il y a une commission de conciliation qui est mise ne place par le gouvernement. Mais, il a déploré que cette fois ci, la FELASCOM en tant que payeur de la majeure partie des agents socio-sanitaires n’ait pas été conviée dans cette commission.
Plus loin, il a fait savoir qu’ils ont envoyé des lettres circulaires à tous les ASACO du Mali pour avertir leurs agents qui sont allés en grève sans préavis que cela va être prélevé sur leurs salaires. Selon lui, les jours qu’ils vont passer sans travailler seront prélevés sur leurs salaires. Aussi, dans cette lettre, ils demandent à leurs agents de recommencer le travail sans délai. A défaut de quoi, ils seront remplacés par d’autres agents que la FELASCOM va recruter pour soigner les populations.
Fily Sissoko
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