Le Journalisme Citoyen Action pour la République (JCAR), en partenariat avec le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), a organisé une première session de formation de renforcement des capacités des journalistes maliens sur l’éthique et la déontologie. La cérémonie d’ouverture a eu lieu à la Maison de la Presse du Mali, le 14 mars 2017, en présence du vice-président du JCAR, M. Amadou Konaté, le formateur, M. Aboubacar Cissé, spécialiste en Marketing, M. Amadou Konaté Expert Communication, chargé de la formation de FAFPA, etc.
Selon le vice-président du JCAR, cette formation portera non seulement sur l’étude de l’éthique et de la déontologie mais aussi sur la citoyenneté, l’intégrité et la loyauté. Pour lui, l’éthique des Bambara était: “ si tu me le fais, je te détruirai ”, et celle d'aujourd’hui est de viser les grandes places occupées. Ce qui rend la vie d’ailleurs insupportable de jour en jour, estime-t-il. Le journaliste doit avoir l'appétit de la preuve, il doit s'informer pour informer les autres. Le journalisme est un beau métier, dit-il. Avant de regretter, avec l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication, que tout le monde soit devenu un “journaliste” et il ajoute : « même les aides ménagères ».
Pour lui, les nouvelles, aussi bien que la rumeur, des opinions imaginaires sont postés pour susciter le débat, et ces ragots sont souvent prisés dans certains milieux intellectuels au détriment de cette vraie information que « nous journalistes livrons au prix de tous les dangers pour édifier, alerter sensibiliser et mobiliser ».
Pour lui, partout dans le monde, les professionnels de la presse sont dotés d’un “code” de déontologie national, régional. Tous ces codes ont un caractère éducatif indéniable et sont des instruments d’autodiscipline permettant à la presse de jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir, et cela démocratie.
Pour conclure, M. Tounko Traoré a réaffirmé le soutien du FAFPA au JCAR.
Karamoko Dembélé (stagiaire)