Le directeur général de la Maison du Hadj, Hamza Moustapha MAIGA, et le directeur général adjoint, Ibrahima DIABY, ont échangé, mercredi 22 mars, avec les journalistes sur le lancement de la campagne du pèlerinage 2017 et les nouvelles dispositions et innovations. C’était à la Maison du Hadj sise à Hamdallaye.
Le directeur général de la Maison du Hadj, Hamza MAIGA, a informé qu’il y a moins d’un mois, une délégation malienne, conduite par le ministre de tutelle, Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO, s’est rendue en Arabie saoudite, sur invitation de son homologue chargée du pèlerinage. Selon M. MAIGA, à l’issue du séjour de la délégation malienne, les autorités saoudiennes ont décidé d’augmenter le quota initial de notre pays à hauteur de 47,7 %.
Selon lui, cela a fait passer le quota du Mali de 9 000 à 13 323 pèlerins. Pour lui, ce traitement de faveur pour notre pays traduit l’excellente relation entre les deux pays et le dynamisme du département en charge du pèlerinage. Les conférenciers ont précisé que pour la répartition du quota, l’État a décidé de donner à la filière privée 10 000 pèlerins, en se contentant de 3 323 pèlerins qui seront pris en charge par la filière gouvernementale.
« Dès son retour de la Mecque, le ministre des Affaires religieuses et du culte, lors du conseil des ministres a lancé l’ouverture de la campagne du pèlerinage 2017 le 20 mars », a affirmé le directeur général de la Maison du Hadj.
Il a expliqué que le lancement de la campagne traduit l’ouverture des inscriptions pour les pèlerins qui comprend plusieurs activités, dont la visite médicale, les démarches administratives pour l’obtention du passeport, la vaccination et le paiement des frais de pèlerinage.
Les responsables de la Maison du Hadj ont précisé que tous ces services sont installés au niveau de leur structure où les inscriptions ont déjà commencé.
Selon eux, les premières difficultés rencontrées sont relatives à la grève dans le secteur de la santé. Une situation à laquelle les ministres des Affaires religieuses et de la Santé sont en train de trouver des solutions afin que le service minimum puisse être observé au profit des candidats au pèlerinage.
« La campagne s’étale du 20 mars au 31 juin. Au-delà de cette date, aucun pèlerin ne pourra plus s’inscrire pour quel que motif que ce soit. En fait, le protocole d’accord qui a été signé entre notre pays et l’Arabie saoudite précise que la date butoir pour l’enregistrement des pèlerins sur le site électronique, dont s’occupent les autorités saoudiennes est fixée au 7 juillet. C’est pourquoi la Maison du Hadj s’est donné une marge pour pouvoir introduire les données de l’ensemble des pèlerins avant la date butoir », ont largement expliqué les conférenciers.
Ils ont saisi l’occasion pour lancer un appel à tous les candidats au pèlerinage à prendre les dispositions pour s’inscrire le plus tôt possible.
Sur la question du passeport, les responsables de la Maison du Hadj ont appelé les candidats au pèlerinage qui ne sont pas enregistrés encore au RAVEC à le faire à temps si bien que notre pays s’est basculé sur le passeport biométrique.
Un autre point fort du pèlerinage de cette année est relatif aux frais qui ont connu une diminution. Les conférenciers ont fait savoir que le prix officiel fixé par le gouvernement s’élève à 2 364 235 FCFA. Des frais revus à la baisse grâce aux bonnes volontés des autorités, en occurrence le président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA.
Selon le directeur général adjoint de la Maison du Hadj, Ibrahima DIABY, le chef de l’État a comme ambition de faire en sorte que le Hadj ne soit pas un domaine purement commercial, mais que le social et le religieux puissent être prise en compte.
Il a rappelé qu’il y a quelques années, avant l’arrivée d’IBK au pouvoir, le prix du Hadj frôlait les 3 millions de FCFA. Par contre, fait-il constater, il y a deux à trois ans maintenant une réduction est constatée d’année en année.
Par ailleurs, les conférenciers ont précisé que dans ce prix officiel pour les pèlerins de la filière gouvernementale certains aspects ne sont pas pris en compte comme le passeport, le pécule mouton et la radiographie du thorax.