Au Mali, la Conférence d'entente nationale doit s’ouvrir ce lundi 27 mars à Bamako au Palais de la culture. Elle est censée réunir pendant une semaine toute la nation malienne. Mais beaucoup ont déjà annoncé qu'ils ne participeraient pas à ce rendez-vous, qui doit marquer l'aboutissement du processus de paix.
Cette Conférence d'entente nationale a un seul but : « Instaurer un débat approfondi et inclusif entre toutes les composantes de la nation malienne sur les causes du conflit qui affaiblit le pays depuis 2012 ». Voilà ce qu'affirme le président de la commission préparatoire de cette réunion.
A ce stade déjà, ce rendez-vous ne sera pas inclusif. Des incertitudes persistent quant à la participation des groupes armés. Pour sa part, l'opposition politique a refusé de prendre part au débat, estimant n'être pas assez consultée lors de la préparation.
Une charte de réconciliation nationale
Quant au débat approfondi, rien n'est moins sûr. Trois axes de discussions sont imposés : l'unité, la paix et la réconciliation. A l'issue d'une semaine de rendez-vous, une charte doit être adoptée, elle doit poser les bases d'une nouvelle façon de vivre ensemble sur l'intégralité du territoire du Mali.... suite de l'article sur RFI