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Mali : l`enquête sur l`agression du président Traoré progresse
Publié le mercredi 30 mai 2012   |  RFI


Dioncounda
© Autre presse
Dioncounda Traoré
Président intérimaire du Mali


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L'enquête sur l'agression dont a été victime le président Dioncounda Traoré avance. Deux à trois personnes sont arrêtées pour troubles graves à l'ordre public, alors que des dizaines de personnes ont été ou sont entendues par la justice.

Avocats, hommes politiques, ou simples citoyens maliens, au total, plusieurs dizaines de personnes, ont déjà défilé devant les enquêteurs. Il y a ceux qui ont été entendus comme simples témoins et qui sont repartis tout de suite chez eux, comme Me Mamdaou Gakou, ou encore Cheick Soufi Bilal Diallo, guide spirituel d’une communauté religieuse.

Il y a également ceux sont obligés de faire des va-et-vient entre leur domicile et la gendarmerie ou le tribunal. Dans une troisième catégorie, on retrouve deux ou trois personnes arrêtées et déférées pour «troubles graves à l’ordre public ».

D’après nos informations, il s’agit de personnes, faisant partie des organisateurs de la marche qui a dégénéré. De source proche de l’enquête, on souligne que toute la lumière sera faite, et notre interlocuteur de rappeler que nul n’est au dessus de la loi.

D’autres interpellations sont envisagées. La prochaine étape est de retrouver les auteurs directs de l’agression du président Dioncounda Traoré. Ce dernier est toujours à Paris. Ses proches que nous avons contactés par téléphone dans la capitale française, affirment qu’il se porte bien.

Sur le terrain, le Mali est toujours coupé en deux. Et la situation au Nord demeure toujours préoccupante, notamment sur le plan humanitaire et sanitaire.

Pénurie de médicaments dans le Nord occupé

Avec l’arrivée des rebelles, la plupart des pharmaciens du nord du Mali ont préféré baisser le rideau et fermer leur commerce par sécurité. Comme l’explique le Dr Abdou Doumbia, le président de l’ordre des pharmaciens :

« Il y a diverses pharmacies installées dans les trois régions, Gao, Kidal et Tombouctou. Sur ces dix-sept pharmacies, quatorze ont fermé, et il n’y a que trois qui essaient de travailler. Malheureusement, ces pharmacies n’arrivent pas à travailler normalement parce qu’elles ne sont pas ravitaillées ».

Cette pénurie de médicaments au Nord est d’autant plus préoccupante que la saison des pluies, l’hivernage, s’installe progressivement, avec son lot habituel de maladies, notamment le paludisme. Le Dr Cheick Oumar Dia, le président du syndicat des pharmaciens privés d’officines, ne cache pas son inquiétude :

« le paludisme sera là bientôt. C’est la pathologie qui frappe le plus notre population. Donc si des décisions ne sont pas prises pour prendre en charge la médication de la population, on court de très gros risques».

La profession a rassemblé des médicaments pour l’équivalent de 15 millions de FCFA. Elle espère pouvoir les envoyer sous forme de dons dans les régions du Nord, sans trop savoir, dans le contexte actuel comment acheminer la marchandise jusqu’à ceux qui en ont besoin.

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