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L’Indicateur Renouveau N° 1450 du 5/3/2013

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Présidentielle de Juillet 2013 : Ce qui peut bloquer Modibo Sidibé à l’Adéma
Publié le jeudi 7 mars 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© Autre presse par DR
Modibo Sidibé, ancien Premier ministre


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Devenu militant de l’Adéma/PASJ le dimanche 24 février 2013 à Tioulena dans la Commune de Wassoulou Ballé, Modibo Sidibé peut aspirer comme tout Rucher à la candidature de la candidature du parti à la présidentielle de juillet 2013.
Sauf que son adhésion arrive un peu tardivement car les critères d’éligibilité fixés par une commission depuis l’année dernière stipulent que pour prétendre être candidat du PASJ à la magistrature suprême, il faut avoir été militant du parti, au moins 6 mois avant le jour de la désignation du candidat.
C’est officiel ! Depuis le dimanche 24 février 2013, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, est membre à part entière de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma). Certes, ses soutiens au sein de la Ruche, le clamaient depuis l’année dernière quand il s’était agi pour le parti de désigner son candidat pour la présidentielle avortée du 29 avril 2012, arguant qu’il a la carte du parti depuis des lustres.

Mais le président du parti en personne, Pr. Dioncounda Traoré, avait clos le débat : Modibo Sidibé ne peut pas être notre candidat parce qu’il n’est pas un militant de l’Adéma, avait tranché le président de la République par intérim. Aujourd’hui, cette question ne se pose plus et comme tout Rucher, Modibo Sidibé peut aspirer à être le candidat du parti à la présidentielle de juillet 2013.

Seulement voilà : Modibo Sidibé adhère au parti le 24 février alors que le candidat du parti doit être désigné en avril prochain. Or, selon des critères élaborés l’année dernière, par une commission ad hoc, pour la désignation du candidat à la présidentielle, il est dit que pour prétendre être candidat du PASJ à la magistrature suprême, il faut avoir été militant du parti, au moins 6 mois avant le jour de la désignation du candidat.

Il s’avère que la même commission a été reconduite et puisque personne n’a trouvé à rédire, ce sont les mêmes critères qui ont été envoyés au niveau de toutes les sections, après l’ouverture de la candidature par le secrétariat permanent.

Tout porte donc à croire que c’est en fonction de ces critères que la même commission va désigner le nouveau porte-étendard Rucher pour la joute présidentielle de juillet prochain, Dioncounda Traoré étant non-partant.

Pour les anti-Modibo à l’Adéma, l’ancien Premier ministre ne peut plus prétendre être leur candidat puisque de son adhésion au parti (février) à la désignation du candidat (avril), on est loin des 6 mois requis. Autrement dit, Modibo Sidibé est d’office disqualifié à moins que les choses n’évoluent autrement par rapport au calendrier électoral.

Comme on le voit, les choses s’annoncent compliquées pour Modibo Sidibé et ses partisans qui se voient frapper par cette clause péremptoire. Pour autant, ils ne s’avouent pas vaincus, puisqu’ils se prévalent de l’argument selon lequel ces critères élaborés par cette commission ne font pas partis des statuts du parti. Ils avancent que ce serait admissible si ce sont les textes mêmes de la formation politique qui le stipulaient, mais pas concevable par le simple fait du désidérata d’une commission.

Dans tous les cas, comme l’a dit Zoumana Mory Coulibaly, 1er vice-président du tout nouveau parti que vient de lancer l’ancien Premier ministre, les Fare, avec ou sans l’Adéma, Modibo Sidibé sera candidat à la présidentielle de juillet prochain.
Et une cassure de l’Adéma n’est pas à exclure si Modibo Sidibé ne devenait pas son candidat. Du coup le parti se retrouve dans un dilemme cornélien : faut-il opter pour Modibo et marcher sur les principes du parti ou rejeter l’ancien PM pour s’attendre à la catastrophe ?

D’où la déduction d’un confrère qui disait que l’Adéma a toujours été confrontée à des équations difficiles pour la présidentielle et cela depuis ATT. « En 2007, c’était si on ne soutenait pas ATT, on allait avoir la justice et la Sécurité d’Etat à nos trousses (Ndlr : propos tenus par Dioncounda) et aujourd’hui, c’est si on ne soutient pas Modibo Sidibé……on va tout perdre ».

Abdoulaye Diakité

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