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ADEMA- PASJ Les élections en ligne de mire
Publié le lundi 27 mars 2017  |  L’aube
15ème
© aBamako.com par A S
15ème Conférence Nationale de l`ADEMA PASJ
L`ADEMA PASJ a organié sa 15 è conférence Natonale le 25 Mars 2015 au stade Modibo KEITA
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L’Adéma-pasj a organisé, le samedi dernier au Pavillon des Sports du Stade Modibo Keïta, sa 15è Conférence nationale. Occasion pour les « abeilles » d’apprécier non seulement l’état du parti et la situation sociopolitique du pays, mais aussi de peaufiner leur stratégie pour ratisser large lors des élections locales, régionales et du District de Bamako qui pointent à l’horizon. L’Adema, qui accorde une importance capitale à cet exercice démocratique, invite déjà ces structures à établir des listes de candidature avec les partis amis susceptibles de remporter le maximum de sièges dans les circonscriptions électorales respectives.




La cérémonie d’ouverture des travaux, présidée par Tiémoko Sangaré, président de l’Adema-pasj, a réuni une foule de militants, de sympathisants et des représentants des partis amis.
Des délégués venus des régions étaient également présents.
Le président Tiémoko Sangaré a tout d’abord adressé les vives félicitations du parti aux sections qui ont assuré la victoire des candidats de l’Adema aux élections législatives partielles dans les circonscriptions électorales à Yorosso, Baraouéli et Mopti. Au cours de ces élections, a-t-il précisé, les abeilles ont bénéficié du soutien des partis amis, notamment ceux de la majorité présidentielle regroupés au sein de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle (CMP).
Autre évènement qui a prouvé que les militants de l’Adéma restent mobiliser derrière les mots d’ordre de leur parti et sont déterminés à faire rayonner le parti : élections communales du 20 novembre 2016. Ces élections, selon Tiémoko Sangaré, ont vu l’Adema occuper le 2è rang au plan national avec 1879 conseillers communaux et 131 maires.
Il a cependant rappelé les préoccupations du parti quant aux difficultés qui ont émaillé l’organisation de ces scrutins du 20 novembre 2016. Au nombre de celles-ci, il a cité la confusion juridique et l’existence dans les mains de certains compétiteurs des bulletins prévôtés.
«Pour l’élection des conseillers locaux, régionaux et du District de Bamako annoncées, les partis politiques, tous ensemble, veilleront au strict respect des règles en matière électorale et les arbitres du jeu électoral joueront pleinement leur partition dans la plus grande neutralité », espère-t-on dans la ruche.
Un autre temps fort des activités menées au sortir du dernier congrès a été, selon Sangaré, la prise de contact du Comité exécutif avec d’autres partis politiques de la place. Ces rencontres ont été pour l’Adéma-pasj, l’occasion d’inviter les partis politiques en ces moments difficiles où notre Etat est menacé dans son existence, de s’entendre sur le tronc commun: le Mali.
Aujourd’hui, explique-t-il, le Mali doit être mis au-dessus des ambitions et clivages politiques.

Difficile quête de la paix.
Selon le Pr Tiémoko Sangaré, la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali « n’a malheureusement pas été suivie des effets escomptés ». Ce, malgré les efforts du gouvernement. Il estime impératif que tous les signataires de l’accord honorent leurs engagements, en arrêtant les « doubles jeux qui ne profitent qu’aux ennemis de la paix et de notre pays ». En effet, au sein de l’Adema, l’on est convaincu que tous les partenaires ne jouent pas pleinement leur rôle. « Toute chose qui donne quelques fois le sentiment que certains d’entre eux sont complices de ceux qui bloquent le processus de paix ». Tiémoko a donc lancé un appel à ces partenaires de s’investir « franchement » aux côtés des parties prenantes maliennes à l’accord pour la mise en œuvre diligente de celui-ci. « Cela est d’autant plus nécessaire et urgent que malgré la signature de l’accord, les populations maliennes continuent à souffrir le martyr à cause des exactions de diverses natures à travers le pays, de l’extension des zones d’insécurité avec une recrudescence des attaques terroristes dans le centre, la multiplication des conflits communautaires… »
Le président du parti ne pouvait occulter la tenue de la Conférence d’Entente Nationale, de la révision constitutionnelle et de l’organisation des élections locales et régionales. Trois événements majeurs qui vont, au cours des prochaines semaines et des prochains mois, rythmer la vie politique de notre pays. Au regard de l’importance de ces événements, les abeilles entendent apporter toute leur contribution à leur réussite. Le prof Tiémoko se réjouisse déjà du fait que toutes les parties aient décidé de participer à la conférence d’entente nationale. Aussi, a-t-il dit, « nous devons nous engager pour réussir une révision constitutionnelle qui renforce la démocratie malienne… »
Évoquant l’organisation des prochaines échéances électorales (locales, régionales, référendaire et présidentielle), le président a rappelé que, comme tout autre parti politique, la raison d’être de l’Adéma est de conquérir et d’exercer le pouvoir d’Etat à travers ses élus. « Toute démarche doit se faire avec discernement dans la sérénité tout en respectant nos propres statuts, les intérêts du Mali et du parti », préconise-t-il.

Des ambitions affichées
S’inspirant des enseignements tirés de l’élection des conseillers communaux du 20 novembre 2016, le parti fait ses armes pour ratisser large lors des élections locales, régionales et du District de Bamako qui pointent à l’horizon. L’Adema accorde une importance capitale à cet exercice démocratique et invite déjà ces structures à établir des listes de candidature avec les partis amis susceptibles de remporter le maximum de sièges dans les circonscriptions électorales respectives. A cet effet, la direction du parti a engagé un dialogue franc avec le Rassemblement pour le Mali (RPM), en vue de nouer des alliances électorales.
Dans le même sens, la conférence nationale a été mise à profit pour réfléchir davantage sur la formation politique des militants. « Il nous faut engager ce combat, pour espérer nous maintenir dans le peloton de tête des partis politiques qui comptent au Mali ».
La question du financement a également été débattue. À ce niveau, a révélé le président, il y a «des difficultés énormes ». Ainsi, exige-t-il des membres du Comité exécutif de donner l’exemple et de se mettre à jour de leur cotisation. Il a, à cet effet, invité le secrétariat général, en rapport avec le secrétariat chargé des finances, à faire le bilan des finances et à examiner toutes les options afin de permettre au parti de jouir d’une grande autonomie.
Plusieurs partis amis étaient représentés à la cérémonie. Ils ont témoigné leur amitié aux abeilles et réitérer leur disponibilité à contribuer avec l’Adema au renforcement de la démocratie malienne. Pour Souleymane Koné des Fare, l’Adema doit sortir de sa torpeur pour insuffler une nouvelle dynamique à la démocratie malienne. Il doit jouer son rôle de parti historique, a-t-il lancé.
En la mémoire des camarades disparus, il a été observé une minute de silence.
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