Les attaques contre les positions des Forces armées et de sécurité du Mali (FAMA) continuent sur le terrain. En effet, le 25 mars, tôt le matin, le poste militaire d’Almoustrat, au nord de Gao, a été la cible d’une attaque par des hommes armés non encore identifiés. Selon la DIRPA, le bilan provisoire de cette attaque est de deux soldats tués et trois autres blessés.
Avant de se fondre la nature, les assaillants ont emporté un véhicule de patrouille de l’Armée. Toujours dans la même région de Gao, vers la frontière nigérienne, plus précisément à Labezanga (cercle d’Ansongo), nos soldats en patrouille ont arrêté hier dimanche deux personnes à moto en possession d’armes à feu. Par ailleurs, le poste de contrôle de Ouélessebougou a été attaqué dans la nuit du samedi par des inconnus armés. Un agent des douanes y a trouvé la mort et deux autres ont été blessés.
Au lendemain de cette attaque, la sécurité aux entrées principales de Bamako a été renforcée. Face aux multiples attaques contre les forces armées et les braquages des populations civiles, une vaste opération a été lancée dont les premiers résultats sont encourageants. Selon les informations reçues auprès de l’Armée, une base des terroristes a été démantelée dans la localité de Kouakourou, un village situé à quelques 20 km du cercle de Djenné. Une dizaine d’assaillants ont été tués par les forces armées lors des accrochages. Tandis que 8 autres ont été arrêtés. Des documents dont huit exemplaires du Coran et des tenues militaires ont été également saisis. Du côté de l’Armée, deux soldats ont été blessés et un véhicule endommagé suite à l’explosion d’une mine.
Adama DIARRA