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Cheick Sidi M. SECK, Directeur général du Fonds de Garantie pour le Secteur Privé : « Avec le fonds de capital risque, nous arriverons à satisfaire beaucoup de porteurs de projets »
Publié le lundi 27 mars 2017  |  Les Secrets bancaires
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La conception des projets, le suivi des financements, l’insuffisance des données financières sont autant de facteurs bloquant de la part des banques. A cet effet, le Fonds de Garantie pour le Secteur Privé (FGSP) participe en couvrant le risque avec les banques. En outre un nouveau produit à travers un fonds de capital risque est en gestation pour prendre en charge toutes ces préoccupations. Le Directeur général du fonds de Garantie pour le Secteur Privé, Cheick Sidi M. SECK s’est prêté à nos questions, en marge des travaux de la 7ème rencontre Banques-Presse à Ségou. Exclusivité !
Les Secrets Bancaires : Quels sont vos sentiments en participant à la rencontre Banques-Presse à Ségou ?
Cheick Sidi M. SECK : C’est un sentiment de satisfaction dans la mesure où j’ai connu ces rencontres quand j’étais dans le département ministériel. Je pense que cette rencontre permet aux uns de la presse et aux autres, les Etablissements financiers, d’échanger sur les préoccupations qui ne peuvent que faire avancer principalement le secteur financier en termes d’information du public entre autres.
Le thème de cette année est le financement bancaire des entreprises : défis et opportunité. Ce thème vous concerne-t-il ?
Ah oui, au plus haut niveau parce que notre vocation est le financement des PME (Petites et moyennes entreprises). Les défis qui se posent aux secteurs est principalement la conception des projets, le suivi des financements, l’insuffisance des données financières. Nous, en tant que fonds de garantie, nous participons, nous couvrons le risque avec la banque. Nous avons maintenant un nouveau produit à travers un fonds de capital risque qui prend en charge toutes ces préoccupations. Nous espérons que dans les mois à venir, ce produit sera sur le marché et sera un produit important pour les jeunes diplômés, les femmes, tout ce qui est porteur du projet et qui veut réussir aussi.
En tant que fonds de garantie pour le financement des entreprises, quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Une des principales difficultés qu’on a pu surmonter, c’est de nous faire connaitre des banques parce que c’est un système qui n’existait pas par le passé au Mali. Et laborieusement, nous sommes arrivés à nous faire connaitre de certaines banques partenaires avec lesquelles, nous travaillons beaucoup. Mais nous sommes restés sur notre faim, dans la mesure où, la possibilité qu’on a pour que les banques fassent plus de financement, n’a pas été atteinte. Nous comprenons, les banques sont toujours dans leurs procédures et analyses classiques. Nous espérons, dans les années ou mois à venir, nous pourrons les faire avancer d’avantage.
Quelles sont les ambitions du Fonds de garantie ?
En fait, les ambitions du fonds sont celles qui ont prévalu à sa création à savoir : être un catalyseur dans le financement du secteur privé au Mali et accompagner le gouvernement. Le fonds de garantie pour le secteur privé est initié d’un projet gouvernemental. Nous espérons qu’avec le complément, l’outil qu’on va créer, qui est le fonds de capital risque, nous arriverons à satisfaire beaucoup de porteurs de projets, donc, intervenir volontairement et fortement dans la résolution de la question d’emploi, qui est une question cruciale aujourd’hui au Mali.
Quel est votre optimisme par rapport à la création de ce fonds de capital risque?
Ce fonds suscite beaucoup d’espoir, parce que c’est un mécanisme innovant du financement, qui arrivera à coup sûr à maîtriser de façon notable tous les problèmes qui se posent au niveau du financement bancaire.
Les Secrets Bancaires
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