Après 6 ans de rencontre Banques-Presse, il faut faire un bilan. Ce bilan a été fait et il y a des choses qu’on pourra corriger pour aller de l’avant, selon le Directeur général de la BDM SA Bréhima Amadou HAIDARA, qui a accordé une interview à l’hebdomadaire ‘’LES SECRETS BANCAIRES’’, en marge des travaux. Le jeune Directeur général a pris fonction en janvier dernier, mais c’est sa troisième participation à la concertation, et sa toute première en tant que dirigeant de banque. Pour lui, il s’agit de faire avancer, l’objectif commun de davantage financer l’économie. A cet effet, la création du fonds de capital d’investissement contribuera certainement à faire un grand pas au Mali pour le financement des entreprises, et pour l’économie malienne. Interview !
Les secrets Bancaires : Monsieur le Directeur général de la Banque de Développement du Mali (BDM), quelles sont vos impressions en participant à la rencontre Banque-Presse ?
Bréhima Amadou Haïdara : Mes impressions sont très bonnes. Cette concertation est une initiative heureuse qui est à continuer. Cela permettra de rapprocher davantage les banques et la presse, de faire en sorte que la presse soit mieux informée pour vulgariser les produits bancaires, ainsi que les opérations bancaires. Je pense que l’information du public à cet effet est extrêmement importante.
Si le client est mieux informé, c’est une excellente contribution à l’amélioration de la bancarisation, qui semble être un maillon faible de notre économie. Journalistes et banquiers ont relevé la pertinence de cette concertation. Après 6 ans, il faut faire un bilan. Ce bilan a été fait et nous en tirons toutes les conclusions, il y a des choses qu’on pourra corriger pour aller de l’avant. Je suis à ma troisième participation à la concertation, mais la première en tant que dirigeant de banque, je continue de l’apprécier comme toujours.
Le thème de cette année est «financement bancaire des entreprises au Mali : défis et opportunités ». Ça vous dit quoi ?
Ce thème est un thème d’actualité qui vient à point nommé. Parce qu’effectivement du côté des banques nous estimons que nous finançons énormément les entreprises, mais du côté de celles-ci, c’est un sentiment d’insuffisance. L’exposé qui a été fait a permis de relever des défis de part et d’autre, ainsi que les opportunités à saisir. Les conclusions que nous en tirerons permettront de faire avancer, notre objectif aujourd’hui étant de davantage financer l’économie.
On parle de la création d’un fonds pour financer les entreprises, qu’en pensez-vous?
C’est une excellente chose, si les entreprises ne sont pas financées à hauteur de souhait, c’est parce qu’il y a des contraintes. La création de ce fonds contribuera certainement a à l’amélioration du financement des entreprises au Mali.