Derrière la posture de mère Térésa que tente de se donner cette bonne dame à travers son implication dans les œuvres caritatives, force est de constater que ses agissements au sein de son cabinet de Conseil d’Etude Intermédiation (CEI) trahissent son vrai visage. Mme Sidibé Pierrette Véronique puisque c’est d’elle qu’il s’agit est accusé de traitement indigne par certains de ses recrues pour la société orange et Ericsson.
Cabinet de placement ou entité mafieux au service d’orange Mali ? Telle est la question que les victimes de la machination du cabinet de Conseil d’Etude Intermédiation (CEI) se posent aujourd’hui. Recrutés par orange (offre, test et tout le reste), ils ont subitement été transférés au cabinet CEI et RMO pour la gestion de leur carrière. Ailleurs, c’est le contraire qu’on constate, c'est-à-dire le cabinet recrute en fonction des besoins de la société. Française d’origine tout comme la directrice de RMO Valeri Belvider, elles ont choisi leur camp au détriment des jeunes maliens. De connivence avec la société orange et Ericsson, RMO et CEI jouent avec les nerfs des jeunes maliens. Avec des contrats de 3 mois, les deux cabinets et leurs complices tiennent un moyen de pression terrible sur les jeunes employés. La menace de licenciement est permanente. Les salaires misérables, l’absence de congés payés. Le moindre jour de repos est coupé sur le 13ème mois. Malgré la volonté de nos compatriotes d’ouvrir les négociations en vue de changer la donne, les deux cabinets à la solde de la filiale de France Télécom sont restés sourds.
Le semblant de négociation a porté sur les points suivants : une augmentation des salaires via CEI & RMO dès la semaine prochaine ; la mise en place d’une Assurance Maladie valable pour tous les salariés à travers RMO & CEI ; une rencontre avec Allianz pour définir les modalités de mise en place ; le Paiement des arriérés de Primes d’astreinte, des heures supplémentaires et des frais de mission pour la semaine prochaine ; une notification d’extension de contrat pour tous les salariés de RMO et CEI.
A l’issue des négociations, force est de constater que les principales revendications n’ont pas eu d’échos favorables. Il s’agit de l’augmentation des salaires et la mise en place d’une assurance maladie valable. Dans son mépris pour nos compatriotes c’est deux personnalités à la solde de la France n’ont pas hésité à limoger à tour de bras. Malgré plus de 5 ans d’ancienneté, les jeunes sont jetés dans la rue. Aujourd’hui, avec leur transfert à Ericsson, les agents qui restent sont dans l’impasse totale. Ils demandent le soutien de l’Etat.
CONFLIT D’INTERET AU CICB
Pourquoi le ministre de la Culture a nommé la directrice d’un cabinet de placement à la tête du CICB ? Le calvaire des employés constaté depuis sa nomination vise-t-elle à placer les gens issus de son cabinet ? Est-ce une nomination en contrepartie d’un service qu’elle a rendu au Ministre ? En attendant la réponse à ces différentes questions dans nos prochaines parutions, les supputations vont bon train. Du côté de la société suédoise Ericsson ses victimes ne décolèrent pas. Elles dénoncent un conflit d’intérêt lourd de conséquence pour les travailleurs du CICB.