Au Mali, le niveau de déception du peuple au regard de la gestion catastrophique du régime n’est plus à démontrer. Presque tous les domaines sont paralysés. Les critiques, les revendications sont toujours restées vaines depuis l’accession d’IBK au pouvoir. Le régime s’est toujours montré insensible, sourd à la demande ou le conseil du peuple. Surpris par leur arrivée, ils se sont mis en tête que tous ceux qui ne rament pas dans la même direction avec eux sont des « bayengo », des égoïstes qui sont jaloux de leur succès.
Cette posture les a conduits vers le chaos. Pour preuve, tout le monde en a marre de ce régime. Les partenaires techniques et financiers, les pays amis, les pays médiateurs dans la résolution de la crise du nord, les groupes armés, l’opposition politique, chacun en sa façon dénonce la politique suicidaire de l’actuel régime. Ils n’ont jamais été écoutés favorablement. Et aujourd’hui, le constat est désolant.
De l’accord d’Alger aux grèves des syndicats des fonctionnaires de L’Etat et des collectivités, en passant par la mise en place des autorités intérimaires, les réformes constitutionnelles et la conférence d’entente nationale, IBK et ses alliés n’ont fait que contribuer en leur propre affaiblissement. Ils ont sur le dos, le peuple, les groupes armés et tous ceux-ci, compte tenu de leur politique (gouvernants) vis à vis des autres ‘’allez-y vous faire foutre’’, les ont arrachés leur estime. Sur toutes les lèvres dans les grins, les salons feutrés, tout le monde pense au pire, un probable coup d’Etat car tous les ingrédients sont là pour faire plier ces politiques qui ne pensent qu’à leur propre avenir et celui de leurs progénitures.
Par tout, des citoyens patriotes se réunissent afin de mettre pression sur les gouvernants pour faire changer le cap de la gouvernance. Ils visent 2018, l’année prônée pour le changement et IBK est la cible. Le faire échouer par tous les moyens.
Le climat sur le terrain, il est le seul responsable. Il n’est pas ouvert au dialogue et en bonne mémoire jusqu’à présent, je n’ai pas entendu qu’IBK a reçu les responsables syndicaux. Alors c’est ce qu’il devrait faire compte tenu de la fragilité de son régime comme ATT en faisait d’habitude.
Le fait de s’ouvrir au dialogue direct est source de maturité et s’il en refuse, la conclusion est simple à tirer. Faire partir IBK par tous les moyens. Et le climat qui prévaut en ce moment justifie que la fin de son règne, c’est sou peu.