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Abdoul Salam Togola, secrétaire général de l’Aeem : «Nous ne voulons pas aller en grève par plaisir, on est obligé»
Publié le mercredi 29 mars 2017  |  Le Reporter
Enseignement
© aBamako.com par A S
Enseignement supérieur : marche organisée par L’AEEM
Bamako, le 15 juillet 2013. L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a organisé une marche pacifique de la FAST à la Primature pour remettre au chef du Gouvernement une pétition dans laquelle elle demande la reprise immédiate des cours par les grévistes du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP).
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Afin de trouver une solution aux difficultés que rencontre l’éducation malienne, Abdoul Salam Togola, secrétaire général de l’Aeem, a animé un point de presse au siège de l’Aeem sis à Badalabougou, le mardi 21 mars 2017. L’objectif était de faire part aux journalistes leurs préoccupations et agir face à la situation actuelle de l’éducation.

Au cours du point de presse, Abdoul Salam Togola a fait l’état des lieux de la situation des régions du nord, plus précisément Gao et Tombouctou. «L’AEEM est consciente de sa mission, nous ne pouvons pas continuer à étudier alors que nos camarades de Gao et Tombouctou ne bénéficient plus de cours il y a plus de 2 mois faute d’enseignants. Nous sommes tous des Maliens et nous avons tous droit à l’éducation», a-t-il déclaré

M. Togola a aussi évoqué le problème des nouveaux bacheliers, notamment ceux de la Faculté des sciences économique et de gestion. «Ils sont plus de 6000 étudiants qui attendent que les cours reprennent pour ne pas manquer de moyens et conditions d’études. Malgré les échanges que nous avons eus avec les autorités, nous sommes toujours sans réaction favorable à notre cause», a-t-il souligné.

Il a enfin ajouté que «ces perturbations ne viennent pas de l’AEEM. Ce sont les enseignants et quand la formation est bloquée, c’est nous les victimes. Donc nous avons déposé un préavis de grève. Nous allons décider de stopper toutes les activités d’études afin de trouver une solution aux problèmes, afin que nous puissions sauver l’année». Et au secrétaire général de conclure que : «nous ne voulons pas aller en grève par plaisir, mais on est obligé, et on va se faire entendre. L’école est un espace qui doit donner l’espoir, un endroit pour préparer l’avenir. Les élèves comptent sur l’AEEM et nous comptons mener notre mission à bout», a-t-il martelé

Assan TRAORE/ Stagiaire
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